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LE DERNIER CALVAIRE DE LEO HENRI MEBOE par Seme Ndzana

LE DERNIER CALVAIRE DE LEO HENRI MEBOE par seme ndzana

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Rectifions tout d’abord l’information sur le lieu du décès de Léopold Henri Meboe, survenu dans la nuit du 24 aout avant 23 heures. L’hotel ou Meboe, sa femme et ses enfants logeaient depuis un temps, et ou il est tombe et mort subitement de retour d’une course pour acheter la nourriture dans un restaurant, c’est Holiday Inn        ( hotel ndlr) de Newark, New Jersey, et non pas New York.

Depuis un temps déjà, L H Meboe n’habitait plus son appartement situe à la frontière New-York et New Jersey. Lui et sa famille ne logeaient pas dans cet hôtel dans le cadre d’un transit, dans l’attente d’occuper bientôt une nouvelle maison comme nous l’avons dit de première source, mais plutôt définitivement. Ils n’avaient pas un autre endroit ou aller habiter. Holiday Inn Newark était leur résidence pour une durée indéterminée.
Vivre dans un hôtel n’est pas du tout confortable. Malheureusement, le régime de Paul Biya a souvent impose cette souffrance a ses diplomates, une souffrance qui stresse beaucoup d’entre eux. L’on se souvient encore de feu l’ambassadeur du Cameroun en France, Biloa Zang, qui logea pendant des années dans un hôtel parisien, alors que l’ambassade du Cameroun, situe à Neuilly, a un grand appartement vide, dans lequel Chantal Biya avait une fois vécu et donne naissance a Paul Biya Junior.
Des mois avant sa mort, la nuit avant dernière, L H Meboe souffrait donc de vivre avec sa femme et ses enfants dans un hôtel étroit de Newark, la « ville des noirs » de la métropole new-yorkaise, située dans l’état du New Jersey. Il avait depuis des mois perdu sa maison de fonction. Mais les ennuis de Leo Meboe remontent deja a plusieurs mois auparavant.
Car, après avoir atteint l’age de la retraite, Meboe et sa famille devaient rentrer au Cameroun. Avant son dernier voyage dont il était rentre le 23 aout, Meboe avait déjà séjourné six mois a Yaoundé, dans le but de supplier et obtenir du régime Biya, par le ministre des affaires étrangères Eyebe Ayissi, une prolongation de son poste a la mission camerounaise des Nations unies a New York, afin qu’il puisse, plaidait-il, construire une maison dans son village pour sa retraite.
Nous ne pouvons pas apprécier le degré de succes de ses démarches et négociations pendant ces six mois a Yaounde. Toujours est-il que durant ce dernier voyage, feu Meboe supervisait les travaux de construction de sa maison au village, d’après une source locale.
De toute apparence, Léo Meboe n’etait pas content de rentrer au Cameroun pour la retraite, certainement parce que tout autour de lui aux États-Unis, les gens ne connaissent pas cette histoire de retraite, puis qu’aucune loi ne peut être passée ici qui refuserait le travail a une personne a cause de l’age. Au contraire, un employeur qui refuse le travail a une personne a cause de l’age commet le délit de discrimination, un délit réprimé par la loi américaine.Léo Meboe cherchait donc, ainsi que sa famille, a s’installer aux États-Unis.

Et pour preuve, une source intérieure a Washington fait etat de ce que madame Meboe a sollicite et passe un stage d’essai a l’ambassade du Cameroun a Washington, DC, pour un poste dont le recrutement se faisait sur place a DC, donnant ainsi a la personne recrutée l’accès aux papiers de résident.

Malheureusement pour madame Meboe, l’ambassadeur Charles Bienvenu Atangana Foe a prononce son essai comme non concluant. Par contre, Atangana Foe a plutot recrute a ce poste une ancienne fonctionnaire retraitée du Minrex à Yaoundé, direction des Amériques, du nom de Marie Claire Mandeng. Celle-ci, ancienne copine d’Atangana Foe, d’après notre source, travaille actuellement dans le service de l’ambassadeur, un poste refuse a Mme Meboe. Et Marie Claire Mandeng n’est pas la seule copine qu’Atangana Foe a ainsi importe du Cameroun pour leur donner des emplois a l’ambassade du Cameroun a DC, puisque d’autres sont logées dans son domicile, ou il y aurait des conflits fréquents avec son épouse légitime, dans ce qui est une vie de polygamie de fait, délit réprimé dans l’Etat de Washington, DC.
Leo Henri Meboe est ainsi victime des vices et tares qui auraient utilement rempli ses notes régulieres de renseignements qu’il adressait a Etoudi, a la place de nombreuses fausses informations sur les « opposants de la diaspora » qui les meublaient plutôt.C’est dire que le spectacle de l’enterrement de Leo Meboe ne sera certainement pas enviable, quand sait ce que « économie de la mort » impose comme exigences aux familles endeuillées, devant une maison non achevée.
Ceci nous rappelle l’enterrement récent, assez chaotique, de notre frère Valentin Mbarga Ndi a Ekombitie, devant une maison non achevee et sans toiture, apres que les « elites » du Rdpc aient etouffe la demande de la veuve de l’enterrer a Mvolye. C’est ainsi que Joseph Owona, un « étranger » venu de Mvengue, s’imposa comme le porte-parole dans un deuil pratiquement boycotte par les villageois, la veuve étant restée a Yaoundé, et les enfants restes au Canada. L’on risque d’assister a un tel chaos lors du deuil de Léopold Henri Meboe.
Quelle est a la valeur du mot « réussite » qu’on entend tout le temps de la bouche des supporters du régime Biya, notamment ces Bétis et Bulu qui sont prêts a couper toute tête qui se leve contre leur « régime béti »? Ceci alors même qu’ils se bouffent entre eux comme des crabes dans un panier, le premier a les bouffer etant Paul Biya lui-meme, comme en témoignent Kondengui et le sous-sol du Sed.

(Image: Leo H Meboe "inspectant" l'opposante Kah Walla)

(Image: Leo H Meboe « inspectant » l’opposante Kah Walla)

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