05032024Headline:

ARRETONS DE COMPARER PAUL ET AMADOU –

LA VIE NE NOUS DISTRIBUE PAS LES MEILLEURS CARTES, MAIS L’IMPORTANT EST DE JOUER DE SON MIEUX
Chers Camarades,
Race Kelly avait dit un jour : j’aimerais que l’on se souvienne de moi comme d’une personne qui a accompli des actes utiles et qui était une personne aimable et aimante. J’aimerais laisser le souvenir d’un être humain avec une attitude correcte et qui a fait de son mieux pour aider les autres.
 
Chers Camarades, nous devons faire de notre mieux en toute circonstance pour continuer vers ce que nous sommes de toute éternité.
Peu importe ce que nous découvrons de l’un et de l’autre, nous devons comprendre que chacun a donné le meilleur de lui-même compte tenu de la situation, de ce qui est connu à son époque à son environnement, sur les projets, de ses compétences et des ressources disponibles.
 
Amadou était là il n’a pas été un saint.
Il a signé les sales accords dits de corporation par ignorance, je rappelle que la Guinée ne l’a pas fait.
Amadou a tué les membres imminents de l’UPC, jette le napel en pays Bamiléké.
Amadou a interdit le multipartisme que redoutait le colon.
Tu parlais attention, Jean Fochivé t’envoyait à la prison de Yoko, Ntchoréré ou Matoum.
La dictature mettait même les mouches au pas. Les infrastructures et sociétés d’état sont la récompense d’un colonisée docile et trompé.
 
Paul est venu, il est là. Il partira.
Il nous donne la liberté. Il faut savoir qu’au niveau individuel, la liberté d’expression est indispensable pour le développement et l’épanouissement de chaque individu. En effet, c’est en échangeant librement des informations et des opinions que les individus parviennent à comprendre le monde dans lequel ils vivent. Qu’en fait-on ?
       Incivisme ; Libertinage ;
       Corruption ; Escroquerie ;
       Paresse, je suis libre, je mange chez toi ;
       L’alcool, c’est mon corps ;
       Je fais ce que je veux, je paie les impôts ;……….etc
 
Quelques exemples de libertinage, d’incivisme.
       M. Abessolo est le premier à tendre un billet de 2000 frs à un policier parce que sa Mercedes n’est pas en règle ;
       M. Kemougué est le premier à puiser dans la caisse de la société d’Etat qu’il gère pour envoyer sa copine en Italie.
       Le Cameroun manque d’ingénieurs en informaticien voilà un, M. Emmanuel Leubou l’homme qui percevait 2130 salaires par mois pour un montant cumulé de 1 milliard 800 millions de Fcfa/mois en plus de dix ans.
Quand la justice frappe on vous parle de tribalisme
 
Paul a rétabli le multipartisme (367 partis politiques), la liberté de se déplacer, avec Amadou, il fallait un laissez-passer.
Avec cette liberté d’aller et venir, depuis jeudi 11 avril 2024, la ville d’Ouesso (Congo), située dans le département de la Sangha, est le théâtre de troubles par suite d’un événement dramatique. Une jeune femme congolaise, âgée d’une vingtaine d’années et mère d’une fillette de deux ans, a été enlevée par un groupe de Camerounais(Bamoun). Ils exigent une importante rançon pour sa libération, ce qui a suscité l’indignation parmi les habitants d’Ouesso. Si on touche à ces assassins Bamoun, le Sultan des Bamoun va faire du chantage à Etoudi, ils seront libérés. 
 
Avec Paul, les accords de coopération qui pesait sur le Cameroun ne sont pas renouvelés avec la France, c’est un nouveau départ pour nos enfants. D’ailleurs, le Président Emmanuel Macron énervé souligna « Mais, depuis une vingtaine d’années, “nous sommes bousculés”, “peut-être parce que nous nous étions endormis”, alors que la Chine, l’Inde, la Russie, la Turquie ou l’Allemagne menaient l’offensive et prenaient une bonne partie des parts de marché au Cameroun ».
Ce n’est pas Paul qui condamne à mort d’Albert Ndongmo, d’Ernest Ouandié, mort fusillé le 15 janvier 1971 à Bafoussam.
 
Chers Camarades,
Un peu de pédagogie
Le Cameroun était mal parti.
C’est en 1960, année-charnière, que la France « accorde » l’indépendance à la plupart de ses anciennes colonies africaines. Après la Guinée rebelle ( Indépendante, par le vote majoritaire de ses habitants, depuis le 2 octobre 1958).
 
Au moment où se « négocient » les indépendances des colonies françaises d’Afrique centrale, la France met en place « un système de coopération », c’est-à-dire comme le souligne le juriste Guy Feuer, « un ensemble organisé et articulé d’éléments plus ou moins interdépendants ». Le « traité de coopération et de défense » que la France signe formellement avec ses colonies est bâti selon une architecture et un contenu unique. Il inclut l’ensemble des domaines de coopération (zone franc, coopération commerciale et douanière, coopération culturelle, coopération militaire, etc.). Ce système s’impose en bloc à l’ancienne colonie, comme le souligne de manière paternaliste le Premier ministre Michel Debré le 15 juillet 1960, s’adressant au futur président de l’État gabonais :
« On donne l’indépendance à condition que l’État s’engage, une fois indépendant, à respecter les accords de coopération signés antérieurement. Il y a deux systèmes qui entrent en vigueur en même temps : l’indépendance et les accords de coopération. L’un ne va pas sans l’autre. » La nature néocoloniale de ces accords sera implicitement reconnue par le président Giscard d’Estaing quinze ans plus tard, lors d’une interview concernant le sommet franco-africain du 10 mai 1976 : « Il faut enlever au concept de coopération la notion d’impérialisme sous toutes ses formes. » Il est vrai que cet aveu se faisait dans un contexte de combat de nombreux pays du Tiers-monde pour un « nouvel ordre économique mondial. 
En un mot, la France proposait, la France décidait et Amadou et Paul s’exécutaient. Pourquoi voulez-vous les comparer. Le vrai patron était La France.
 
Pour conclure.
Ça n’est pas une réflexion inédite : tout le monde a pensé à la mort. Certains en ont fait des chefs d’œuvre, des monuments de littérature, de chansons ou de philosophie, d’autres ont simplement envisagé la fin dans le secret de leur âme, certains sont allés s’allonger des années sur le divan pour y faire face, d’autres l’ont refoulé en se divertissant.
Mais personne n’y a échappé.
Et personne n’y échappera d’ailleurs.
Est-ce que ça fait mal ?
Qui va pleurer ma mort ?
Que vais-je manquer en disparaissant de ce monde ?…
Ce sont peut-être quelques-unes des questions que vous vous êtes déjà posées. Et puis il y a celle-ci : qu’est-ce qu’on retiendra de moi ?
 
Retiendra-t-on de moi ce que je veux qu’on retienne ? En qui avoir confiance pour faire ma nécro ?
Arrêtons de comparer Paul et Amadou la vie ne nous distribue pas les meilleurs cartes, mais l’important est de jouer de son mieux.
 
Martin-Roger Aba’a
Délégué Syndical CGT
Conseiller du Salarié UD95
Co-Coordinateur Manifestation CGT PARIS
Directeur de l’Observatoire des textes de base du Cameroun

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