03282024Headline:

RECAPITULATIF DES FRAUDES GENERALISEES DU GOUVERNEMENT BIYA dans les grandes écoles du Cameroun

Voici quelques uns des différents scandales enregistrés dans les grandes écoles du Cameroun ces deux dernières décennies. Lisons ces extraits d’articles:

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1) L’Esstic, dans les années 90, toute une autre histoire.

2) L’École nationale polytechnique où il fut même question de confier les délibérations à un jury étranger ;

En 2009, le Pr Charles Awono Onana, à l’époque, directeur de l’Ecole nationale supérieure polytechnique fait interpeller des arnaqueurs. Ces derniers ont fait miroiter l’entrée à cette école d’ingénierie à des candidats et leurs familles, en échange de millions de francs Cfa. Pour cela, ils se faisaient passer pour des proches collaborateurs du directeur.

3) L’Ecole de police avec les promotions Minlo’o Medjo ;

Concours d’entrée à la Police : Plus d’admis que d’admissibles!

juillet 2002 : Un fait qui dépasse quelque peu l’entendement humain, mais chez nous, tout est possible…

Depuis la publication des résultats du concours, les bureaux ne désemplissent. Cette situation est d’autant plus embarrassantes que des fraudes massives y ont été décelées: noms mal écrits, fausses dates de naissance, ordre des noms non respectés…

Ironie du sort, beaucoup de candidats n’ayant pas déposé de dossiers de candidature ont cependant été définitivement admis. Comment ont-ils fait ? nul ne peut le dire. Quand ont-ils passé les tests ? Personne au sein des instances compétentes ne donne de réponse. Lancé pour un recrutement de 1200 gardiens de la paix et 500 inspecteurs de Police, les chiffres ont été multipliés par trois fois presque. On est ainsi passé de 2409 admissibles à 2649 admis pour les gardiens de la paix et 1024 admissibles chez les inspecteurs de Police contre 1824 admis comme par enchantement. On comprend que tout est possibles sous nos cieux…

4) L’Injs avec Bidoung Mkpatt et les listes de la première Dame Chantale Biya

5) L’ENS avec Norbert Ndong et ses étudiants de 2nd cycle sans licence ;

Paul N. révèle :  “Depuis plus de 15 ans, l’entrée à l’Ens a cessé d’être objective. Du temps où l’on étudiait les dossiers pour admettre les étudiants, ce sont en fait les enfants des dignitaires ou alors ceux soutenus par eux qui étaient reçus. Même lorsque le retour à la formule du concours a été adoptée, le même système a perduré. On se retrouvait même avec des réseaux où des gens versaient des sommes allant de 500 mille à un million de francs. Evidemment on a vu des situations dramatiques, voire tragiques, où des candidats qui ont préparé le concours et l’ont brillamment passé avec des notes qualifiées d’excellentes, étaient tout simplement remplacés par des gens qui sont parrainés, ou qui ont versé de l’argent dans des réseaux et qui, très souvent n’ont même pas passé le concours.”

Norbert Ndong, du temps où il était directeur de l’Ens, s’est toujours défendu d’avoir mis en place les réseaux mafieux de recrutement des élèves. “Le système d’évaluation et de recrutement des candidats par nous conçu à l’Ens, a toujours été objectif. J’ai toujours fait confiance à mes collaborateurs sur qui j’exerçais une pression éthique. Ainsi, les accusations formulées en mon encontre sont sans fondements”, confiait-il au Messager, dans une interview.

6) L’Enam (toujours !) avec Ndong Soumhet en guerre des résultats contre le Minfopra Benjamin Amama ;

“prenons pour exemple le bras de fer qui avait opposé Benjamin Amama alors ministre de la Fonction Publique et de la réforme Administrative  à Inoni Ephraïm, Premier ministre  à l’époque. En effet, en février 2006, Benjamin Amama  ordonne l’annulation des résultats d’un  concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) pour le compte de l’année académique 2005/5006. Une décision motivée par  le rapport effectué en janvier 2006 par la commission d’enquête et de clarification des conditions d’organisation des concours d’entrée à l’Enam. Alors qu’il tentait ainsi de rattraper la fraude constatée lors de ces examens, Benjamin Amama Amam sera désavoué plus tard par le Premier Ministre. En effet, le 15 février  2006, Jules Doret Ndongo, alors le Secrétaire général des services du Premier ministre, adresse une note à Benjamin Amama Amam, lui demandant de revoir sa décision d’annulation. Les résultats de ces concours furent plus tard validés par le Directeur général de l’Enam de cette année là, Benoît Ndong Soumhet” (L’Effort Camerounais 04/2014)

Entrée dans les grandes écoles: Fraude généralisée dans les concours

 Juillet 2004  : Les journaux titraient deja ceci

La Liste des étudiants suspendus… 111 candidats déclarés fraudeurs au concours de l’Enam ont été suspendus la semaine dernière. En fait, le réseau de l’Enam ainsi démantelé, n’est pas l’unique au Cameroun.

un fusible sacrifié ?  Dame Atangana, en fonction auprès du directeur de l’Enam pendant près d’une décennie, a été épinglée par le conseil académique de l’Enam qui, après le rapport de la commission de contrôle et de vérification des opérations des concours, a suspendu pour fraudes, 111 candidats jusque-là déclarés admissibles.

Il y avait une différence entre les notes obtenues par les candidats après les corrections et celles qui ont été rapportées en définitive dans les fichiers informatiques. Il se trouve que la responsable de ce service de report de notes n’est autre que Madame Atangana la principale collaboratrice du directeur de l’Enam.

C’est le cas de cette jeune fille originaire du Sud, que Le Messager a surpris avec d’autres passants, en train de verser des chaudes larmes, tout en évoquant à haute voix la somme d’argent que ses parents ont versée au “réseau” dont il semble établi à ce jour que dame Atangana n’est que l’un des maillons exécutants. “Tout le monde a payé. Tout le monde paye… Ce n’est un secret pour personne. Ceux qui n’ont pas payé, sont ceux-là qui ont des parrains hauts placés. C’est la règle à l’Enam. Des ministres en fonction, des dignitaires du régime en place, des hommes d’affaires influents, tous envoient des noms lors des concours. Cette situation date depuis des années”, lance, agacé, un autre employé de l’Enam.

juillet 2004 : 210 candidats traînent l’Etat en justice. Les services du premier ministre et la présidence se rejettent les responsabilités.L’affaire est pendante à la Cour suprême

Fonction publique: Un autre concours annulé à l’Enam

Le CAT de la gendarmerie avec ses 102 gendarmes formés et révoqués ensuite pour usage de faux diplômes au concours d’entrée

7) L’EMIA: à l’Ecole militaire inter-armes et à l’Ecole nationale supérieure de police, où ceux qui sont admis à la formation sont à 80 % des individus amenés par les réseaux, et qui n’ont jamais été évalués au moment du concours. A ce propos, on se souvient des différents atermoiements des généraux face au Mindef et des différents coups de gueule de Pierre Minlo’o Medjo, sur les “faux élèves policiers”.

8) L’IRIC: Pareillement, le dernier concours d’entrée à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) aura révélé au grand jour, les perversités du système des concours au Cameroun. L’année dernière, en effet, des candidats ayant présenté le concours et ayant obtenu des notes appréciables se sont publiquement plaints auprès de la direction de cette prestigieuse école, et du Minesup, après que des noms des personnes n’ayant pas passé le concours eurent été affichés à leurs places, comme étant admises.

9) L’ENS: à Maroua où tous les candidats ont été déclarés admis…

A l’Ecole normale supérieure de Yaoundé, la plupart des agents s’étonnent que ce ne soit qu’aujourd’hui que l’on découvre l’existence de ces réseaux de recrutement supposé par concours. Paul N. révèle : “Depuis plus de 15 ans, l’entrée à l’Ens a cessé d’être objective. Du temps où l’on étudiait les dossiers pour admettre les étudiants, ce sont en fait les enfants des dignitaires ou alors ceux soutenus par eux qui étaient reçus. Même lorsque le retour à la formule du concours a été adoptée, le même système a perduré. On se retrouvait même avec des réseaux où des gens versaient des sommes allant de 500 mille à un million de francs. Evidemment on a vu des situations dramatiques, voire tragiques, où des candidats qui ont préparé le concours et l’ont brillamment passé avec des notes qualifiées d’excellentes, étaient tout simplement remplacés par des gens qui sont parrainés, ou qui ont versé de l’argent dans des réseaux et qui, très souvent n’ont même pas passé le concours.”

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