04192024Headline:

INCROYABLE mais vrai : comment la CIA créa Google (partie 3/5)

Par Nafeez Ahmed

cia google

Exclure le public

Des archives officielles du Pentagone confirment que le principal objectif du Highlands Forum était de soutenir les politiques du DoD sur la spécialité d’O’Neill: la guerre de l’information. Selon le Rapport Annuel Officiel au Président et au Congrès de 1997 dans une section intitulée « Opérations d’Information », (Information Operations, IO) le Bureau du Ministre de la Défense (Office of the Secretary of Defense, OSD) avait autorisé « l’établissement du Highlands Group constitué d’experts de l’industrie, de la recherche et du DoD de premier plan » pour coordonner les IO pour les agences fédérales de renseignement militaire.
L’année suivante le rapport annuel du DoD réitérait la centralité du Forum aux opérations d’information: « Afin d’examiner les thèmes d’IO, le DoD sponsorise le Highlands Forum, qui réunit ensemble le gouvernement, l’industrie, et des professionnels académiques de divers domaines. »

Notez qu’en 1998, le Highlands « Group » est devenu un « Forum ». Selon O’Neill, ceci avait pour but d’éviter de soumettre les réunions des Highlands Fora à des « restrictions bureaucratiques ». Il faisait allusion à la Federal Advisory Committee Act (FACA, loi sur les comités de conseil fédéraux, ndlr), qui régit la manière dont le gouvernement US peut formellement solliciter le conseil d’intérêts particuliers.

Connue sous le nom de « loi de gouvernement ouvert », FACA requiert que les fonctionnaires du gouvernement US n’ont pas le droit de tenir des consultations secrètes ou derrière portes fermées avec des personnes n’appartenant pas au gouvernement sur le développement de sa politique. De telles consultations doivent toutes avoir lieu dans le cadre de comités consultatifs fédéraux permettant l’examen public. FACA requiert que ces réunions soient publiques, soient annoncées par le Journal Officiel, que les groupes de conseil soient enregistrés auprès d’un bureau de l’Administration Générale des Services, parmi d’autres pré-requis conçus pour préserver la responsabilité dans l’intérêt du public

Mais Government Executive a rapporté que « O’Neill et d’autres pensaient » que de tels détails réglementaires « inhiberaenit le libre flux d’idées et de discussions à bâtons rompus qu’ils recherchaient. » Les avocats du Pentagone avaient prévenu que le dénominatif « groupe » pouvait induire certaines obligations, et conseillé de gérer toute l’affaire en privé: « Donc O’Neill changea son nom en Highlands Forum et le déménagea dans le secteur privé pour le diriger en tant que consultant du Pentagone ». Le Highlands Forum du Pentagone existe donc derrière le patronage de la « boîte de capital-risque intellectuel » d’O’Neill, « Highlands Group Inc. »

En 1995, une année après que William Perry ait désigné O’Neill pour diriger le Highlands Forum, SAIC – l’organisation « partenaire » du Forum – avait lancé un tout nouveau Center for Information Strategy and Policy (Centre pour la Stratégie et la Politique de l’Information, ndlr) sous la direction de « Jeffrey Cooper, un membre du Highlands Group qui conseille des hauts fonctionnaires du Ministère de la Défense sur les thèmes de la guerre de l’information ». Le Centre avait exactement le même objectif que le Forum, fonctionner comme « une chambre de compensation pour rassembler les meilleurs et les plus intelligents esprits du domaine de la guerre de l’information en sponsorisant une série continue de séminaires, de documents et de symposiums qui explorent en profondeur les implications de la guerre de l’information ». L’objectif était de « permettre aux dirigeants et aux décideurs politiques du gouvernement, de l’industrie et du monde académique pour répondre aux thèmes centraux entourant la guerre de l’information afin d’assurer que les États-Unis conservent leur avance sur n’importe quel ou tous ennemis potentiels ».

Malgré les dispositions de FACA, les comités consultatifs fédéraux sont déjà lourdement influencés sinon captifs des intérêts corporatistes. Donc en circonvenant FACA, le Pentagone a même passé outre les dispositions affaiblies de FACA, en excluant de façon permanente toute possibilité d’engagement public.
L’affirmation d’O’Neill qu’il n’y a pas de rapports ou de recommandations n’est pas sincère. De son propre aveu, les consultations secrètes du Pentagone avec l’industrie qui ont eu lieu par le biais du Highlands Forum depuis 1994 ont été accompagnées par la soumission régulière d’articles académiques et de politique, d’enregistrements et de notes de réunion, et d’autres formes de documentation qui sont verrouillés derrière une connexion uniquement accessible aux délégués du Forum. Ceci viole l’esprit, sinon la lettre, de FACA – d’une façon qui est clairement conçue pour circonvenir à la responsabilité démocratique et à la règle du droit.

Le Highlands Forum n’a pas besoin de produire des recommandations consensuelles. Sa raison d’être est de fournir au Pentagone un mécanisme de mise en réseau social fantôme pour cimenter des relations durables avec le pouvoir corporatiste, et d’identifier de nouveaux talents pouvant être utilisés pour affiner les stratégies de guerre de l’information dans le plus grand secret.

Le nombre total de participants au Highlands Forum du DoD dépasse le millier, bien que les sessions consistent surtout en de petites réunions de type groupe de travail d’au plus 25-30 personnes, rassemblant des experts et des fonctionnaires selon les sujets. Les délégués ont compté en leur nombre du personnel de haut niveau de SAIC et Booz Allen Hamilton, RAND Corp., Cisco, Human Genome Sciences, eBay, PayPal, IBM, Google, Microsoft, AT&T, la BBC, Disney Corp., General Electric, Enron, parmi une liste énorme; des membres Démocrates ou Républicains du Congrès et du Sénat; des cadres supérieurs de l’industrie US de l’énergie comme Daniel Yergin d’IHS Cambridge Energy Research Associates; et des personnages-clé impliqués des deux côtés des campagnes présidentielles.
D’autres participants ont inclus des professionnels de haut rang des médias: David Ignatius, rédacteur-en-chef-adjoint du Washington Post et à l’époque rédacteur exécutif de l’International Herald Tribune; Thomas Friedman, chroniqueur de longue date au New York Times; Arnaud de Borchgrave, un rédacteur au Washington Times et à United Press International; Steven Levy, un ancien rédacteur de Newsweek, auteur titulaire au New Yorker; Noah Schachtmann, rédacteur exécutif au Daily Beast; Rebecca McKinnon, co-fondatrice de Global Voices Online; Nik Gowing de la BBC; et John Markoff du New York Times.
Du fait de son soutien actuel par le Sous-Secrétaire à la Défense pour le renseignement de l’OSD, le Forum dispose d’un accès privé aux dirigeants des principales agences de surveillance et de reconnaissance US, ainsi qu’aux directeurs et à leurs assistants des agences de recherche du DoD, de DARPA à l’ONA. Ceci signifie également que le Forum est profondément connecté aux équipes de recherche politique du Pentagone.

 autant le dire =====>rien ne nous arretera !!!

Google: engendré par le Pentagone

En 1994 – la même année que la fondation du Highlands Forum sous les auspices de l’OSD, de l’ONA et de DARPA – deux jeunes étudiants doctorants de l’Université de Stanford, Sergey Brin et Larry Page, réalisèrent leur percée sur la première application automatisée de recherche et de classement de pages sur le web. Cette application demeure le composant central de ce qui allait devenir le service de recherche de Google. Brin et Page avaient accompli leur travail avec le financement de la Digital Library Initiative (DLI, Initiative de Librairie Numérique, ndlr), un programme multi-agences de la National Science Foundation (NSF), la NASA et DARPA.

Mais ce n’est qu’un versant de l’histoire.

Pendant tout le temps du développement du moteur de recherches, Sergey Brin rendait régulièrement et directement compte à deux personnes qui n’étaient pas du tout de la faculté de Stanford: le Dr. Bhavani Thuraisingham et le Dr. Rick Steinheiser. Les deux étaient les représentants d’un programme sensible de la communauté de l’espionnage US sur la sécurité de l’information et sur l’extraction de données.
Thuraisingham est actuellement le professeur titulaire de la chaire Louis A. Beecherl et directeur exécutif du Cyber Research Institute à l’Université du Texas à Dallas, et un expert très sollicité sur les thèmes de l’extraction de données, la gestion de celles-ci et la sécurité de l’information. Mais dans les années 1990, elle travaillait pour la MITRE Corp; une entreprise de défense majeure aux USA, où elle dirigeait l’initiative dénommée « Massive Digital Data Systems » (Systèmes Massifs de Données Numériques, ndlr), un projet sponsorisé par la NSA, la CIA et le Director of Central Intelligence (directeur du renseignement central, ndlr) dans le but de générer des recherches innovantes dans la technologie de l’information.

« Nous avons financé l’Université de Stanford par le biais de l’informaticien Jeffrey Ullman, qui avait sous sa coupe plusieurs étudiants post-diplômés qui travaillaient dans plusieurs domaines excitants, » m’a dit le Prof. Thuraisingham. « L’un d’entre eux était Sergey Brin, le fondateur de Google. À la base, le programme MDDS de la communauté du renseignement fournissait à Brin une source de capital d’amorçage, qui était agrémentée par de nombreuses autres sources, y compris dans le secteur privé ».

Cette sorte de financement n’est certes pas inhabituelle, et le fait que Sergey Brin ait pu en bénéficier en étant un étudiant post-diplômé à Stanford semble n’être qu’anecdotique. Le Pentagone s’intéressait à toute la recherche des sciences informatiques à cette époque. Mais cela illustre combien la culture de Silicon Valley est profondément enracinée dans les valeurs de la communauté US du renseignement.
Dans un document phénoménal hébergé par le site web de l’Université du Texas, Thuraisingham rapporte que de 1993 à 1999, « la communauté du renseignement (IC, Intelligence Community) a démarré un programme dénommé Massive Digital Data Systems (MDDS) que j’ai dirigé pour l’IC alors que je travaillais pour la MITRE Corporation ». Le programme a financé 15 efforts de recherche dans diverses universités, dont celle de Stanford. Son but était de développer « des technologies de gestion des données pouvant gérer plusieurs térabytes et jusqu’à des pétabytes de données, » et permettant « le traitement des requêtes, la gestion des transactions, la gestion des métadonnées, la gestion du stockage, et l’intégration des données. »

À l’époque, Thuraisingham était chef de recherche pour la gestion des données et de l’information à MITRE, où elle dirigeait les efforts d’une équipe de recherche et de développement pour la NSA, la CIA, le Laboratoire de Recherche de l’US Air Force, ainsi que le Space and Naval Warfare Systems Command (Commandement des Systèmes de Guerre Navals et Spatiaux, ndlr) de l’US Army (SPAWAR) et le Communications and Electronic Command (CECOM). Elle en vint à enseigner des formations pour des fonctionnaires du gouvernement US et des entreprises de défense sur l’extraction de données dans le contre-terrorisme.
Dans son article de l’Université du Texas, elle joint un copie d’un résumé du programme MDDS de la communauté US du renseignement qui avait été présenté au « Symposium Annuel de la Communauté du Renseignement en 1995. Le résumé révèle que les sponsors principaux du programme MDDS étaient trois agences: la NSA, le Bureau de Recherche & Développement de la CIA, et le Community Management Staff (CMS, Personnel de Gestion de la Communauté, ndlr) de la communauté du renseignement qui opère sous les ordres du Director of Central Intelligence. Les administrateurs du programme, qui ont fourni autour de 3 à 4 millions de dollars par an pendant 3 à 4 ans, ont été identifiés comme étant Hal Curran (NSA), Robert Kluttz (CMS), le Dr. Claudia Pierce (NSA), le Dr. Rick Steinheiser (ORD – qui signifie Bureau de Recherche & Développement de la CIA, Office of Research & Development), et le Dr. Thuraisingham elle-même.
Thuraisingham poursuit dans son article, pour réitérer que ce programme conjoint CIA-NSA finançait partiellement Sergey Brin afin de mettre au point le cœur de Google, à travers une bourse donnée à Stanford et gérée par le superviseur de Brin, le Prof. Jeffrey D. Ullman:

En fait, le fondateur de Google M. Sergey Brin était en partie financé par ce programme alors qu’il était étudiant en doctorat à Stanford. Il a, avec son superviseur le Prof. Jeffrey Ullman et mon collègue à MITRE, le Dr. Chris Clifton (le principal chercheur en IT à MITRE), développé le Query Flocks System (système de troupeaux de requêtes, ndlr) qui produisait des solutions pour l’obtention de grandes quantités d’informations stockées dans des bases de données. Je me souviens visitant Stanford avec le Dr. Rick Steinheiser de la Communauté du Renseignement, et M. Brin de faire son entrée sur des rollers, livrer sa présentation et se ruer dehors. En fait la dernière fois que nous nous sommes vus en septembre 1998, M. Brin nous avait fait la démonstration de son moteur de recherche qui devint Google quelque temps plus tard.

Brin et Page ont officiellement institué Google en tant qu’entreprise en septembre 1998, ce même mois où ils avaient pour la dernière fois fait leur rapport à Thuraisingham et Steinheiser. « Query Flocks » faisait aussi partie du système « PageRank » (classement de pages, ndlr) breveté de Google, que Brin développa à Stanford dans le programme MDDS-CIA-NSA ainsi qu’avec du financement de la NSF, IBM et Hitachi. Cette année-là, le Dr. Chris Clifton de MITRE, qui travaillait sous Thuraisingham pour le développement du système « Query Flocks » écrivit un article, conjointement avec le superviseur de Brin, le Prof. Ullman et Rick Steinheiser de la CIA. Intitulé « La Découverte de Connaissance dans un Texte », l’article fut présenté lors d’une conférence académique.
« Le financement de MDDS qui soutenait Brin était substantiel comme capital d’amorçage, mais il était probablement dépassé par d’autres canaux de financement, » affirme Thuraisingham. « La durée du financement de Brin fut d’à peu près deux ans. Pendant cette période, mes collègues et moi-même du MDDS nous rendions à Stanford pour voir Brin et surveiller ses progrès à peu près tous les trois mois. Nous ne supervisions pas exactement, mais nous voulions vérifier la progression, souligner d’éventuels problèmes et suggérer des idées. Lors de ces réunions, Brin nous présenta effectivement la recherche sur Query Flocks, et nous fit aussi la démonstration de versions du moteur de recherche de Google. »

Brin faisait donc régulièrement des rapports à Thurasingham et à Steinheiser sur son travail au développement de Google. Le programme MDDS est de fait référencé dans plusieurs articles signés à la fois par Brin et par Page datant de leur temps à Stanford. Dans leur article de 1998 publié dans le Bulletin of the IEEE Computer Society Technical Committee on Data Engineering (bulletin du comité technique sur l’ingénierie de données de la société d’informatique de l’IEEE, ndlr), ils décrivent l’automatisation des méthodes d’extraction d’information depuis le web via « l’Extraction de Relations de Schémas Duels Itératifs » (Dual Iterative Pattern Relation Extraction), le développement d’un « classement mondial de pages web appelé PageRank », et l’usage de PageRank « pour développer un moteur de recherche novateur nommé Google. » Par une note en bas de page dès l’ouverture, Sergey Brin confirme qu’il a été « en partie appuyé par le Programme de Systèmes Massifs de Données Numériques [MDDS] du Personnel de Gestion de la Communauté [CMS], » à travers une bourse de la NSF – confirmant que le programme MDDS-CIA-NSA fournissait son financement par le biais de la NSF.

Cette bourse, dont le rapport de projet inscrit Brin sur sa liste d’étudiants bénéficiaires (sans mention du MDDS), était différente de la bourse de la NSF pour Larry Page qui comprenait un financement de DARPA et de la NASA. Le rapport de projet, écrit par le superviseur de Brin le Prof. Ullman, poursuit pour dire sous la section « Indices de Succès » qu’il y a « quelques histoires actuelles de start-ups basées sur des recherches soutenues par la NSF ». sous « Impact du Projet », le rapport note: « Finalement, le projet google est lui aussi devenu commercial en tant que Google.com. »
Le récit de Thuraisingham démontre donc que le programme CIA-NSA-MDDS a non seulement financé Brin pendant tout son travail avec Larry Page au développement de Google, mais que des représentants haut placés dans le renseignement US dont un officiel de la CIA supervisaient l’évolution de Google lors de cette phase précédant son lancement, jusqu’à ce que l’entreprise soit prête à être officiellement fondée. Google, donc, a pu voir le jour par le biais d’une quantité « conséquente » de financement de départ et de supervision par le Pentagone: nommément la CIA, la NSA, et DARPA.

Le Dod n’a pas pu être joint pour commentaire.

Lorsque j’ai demandé au Prof. Ullman de confirmer ou d’infirmer le financement partiel de Brin via le programme MDDS de la communauté du renseignement, et si Ullman était au courant que Brin rendait régulièrement des comptes à Rick Steinheiser, de la CIA, sur ses progrès dans le développement du moteur de recherche de Google, les réponses d’Ullman furent évasives: « Puis-je savoir qui vous représentez et pourquoi vous êtes intéressé par ces sujets? Quelles sont vos « sources »? » Il nia aussi que Brin ait joué un rôle significatif dans le développement du système « Query Flocks », bien qu’il soit évident à la lecture des articles de Brin qu’il s’est inspiré de ce travail en co-développant le système PageRank avec Page.
Quand je demandai à Ullman s’il niait le rôle de la communauté US de l’espionnage dans le soutien octroyé à Brin au cours du développement de Google, il répondit: « Je ne vais pas accorder à ces bêtises la dignité d’une réponse. Si vous ne m’expliquez pas quelle est votre théorie et où vous voulez en venir, je ne lèverai pas le petit doigt pour vous. »

Le résumé du MDDS publié en ligne à l’Université du Texas confirme que le raisonnement derrière ce projet conjoint CIA-NSA était de « fournir un capital d’amorçage pour développer des technologies de gestion des données à haut risque et à haut rendement », y compris des technologies pour « exprimer des requêtes, naviguer et filtrer; traiter les transactions; accès, méthodes et indexation; gestion des métadonnées et modelage des données; et intégration de bases de données hétérogènes; ainsi que le développement d’architectures appropriées. » La vision ultime du programme était de « prévoir pour l’accès sans accroc à, et la fusion de quantités massives de données, d’informations et de connaissances dans un environnement hétérogène en temps réel » à l’usage du Pentagone, de la communauté de l’espionnage et potentiellement à travers tout le service public.

Ces révélations corroborent les affirmations de Robert Steele, ancien officier haut gradé de la CIA et directeur adjoint civi fondateur de la Marine Corps Intelligence Activity (activité de renseignement du corps des US Marines, ndlr), dont j’ai fait l’interview pour The Guardian l’année dernière au sujet des renseignements dits « open source ». Citant des sources à la CIA, Steele avait affirmé en 2006 que Steinheiser, un ex-collègue, était le principal agent de liaison chez Google et qu’il avait arrangé le financement précoce de l’entreprise pionnière en IT. À l’époque le fondateur de Wired John Batelle était parvenu, en réponse aux affirmations de Steele, à obtenir cette dénégation officielle de la part d’un porte-parole de Google:
Les déclarations en rapport avec Google sont complètement fausses.

Cette fois-ci, en dépit de multiples requêtes et conversations, la possibilité de commenter fut déclinée par le porte-parole de Google.
MISE À JOUR: À 5:41 GMT, le directeur de la communication d’entreprise de Google prit contact avec moi et me demanda d’inclure la déclaration suivante:
Sergey Brin ne faisait pas partie du Programme Query Flocks à Stanford, et aucun de ses projets n’a été financé par des organismes du renseignement US.
Voici ce que je répondis par écrit:
Ma réponse à cette déclaration est la suivante: Brin reconnaît lui-même, dans son propre article, le financement du Community Management Staff de l’initiative du Massive Digital Data Systems (MDDS), fourni par l’intermédiaire de la NSF. Le MDDS était un programme de la communauté du renseignement mis en place par la CIA et la NSA. J’ai également archivé cela, ainsi qu’il est noté dans le document de la part du Prof. Thuraisingham de l’Université du Texas, selon quoi elle a dirigé le programme MDDS pour le compte de la communauté US du renseignement, et qu’elle et Rick Steinheiser de la CIA rencontraient Brin à peu près tous les trois mois pendant deux ans, afin d’entendre le résumé de ses progrès dans le développement de Google et de PageRank. Que Brin ait travaillé sur Query Flocks n’a rien à voir.

Dans ce contexte, vous pourrez vouloir songer aux questions suivantes:

1) Google nie-t-il, que le travail de Brin ait été partiellement financé par le MDDS via une bourse de la NSF?

2) Google nie-t-il, que Brin ait régulièrement rendu compte à Thuraisingham et Steinheiser entre 1996 et jusqu’à septembre de 1998, où il leur présenta le moteur de recherche de Google ?

autant le dire =====>rien ne nous arretera !!!

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