UN AN BIENTÔT : BONELEKE-AKWA

UN AN BIENTÔT : BONELEKE-AKWA

NON, NON à L’IMMOBILISME

Sans décision de justice, expulsion et destruction des biens de la famille Etoke. 

Mi-mai  2022 est  l’une des période les plus sombres de notre République sur le braquage foncier, des forces du mal (celles du pouvoir luciférien de Yaoundé et de ses complices dans la province du littoral )  et du bien : FAMILLE  ETOKE plus précisément à Douala .

Un haut fonctionnaire en poste dira même  : << On constate  triomphe du pouvoir d’argent, de la corruption, de l’injustice des ces expulsions suivies de destructions manu militari de plusieurs familles >>.

La « mer Sawa » est bien trop calme, ni vent, ni vagues, ni mots, un silence révoltant : la page de cette barbarie abjecte perpétrée par un gang d’administrateurs voyous serait-elle tournée ?

Aucune suite quant aux commissions somnifères initiées par notre Ponce Pilate national le gouverneur Diboua, un des bourreaux de Dikolo-Bali et de Bonélèkè-Akwa : une méthode dilatoire visant à anesthésier la colère, et la mobilisation inédites du peuple Sawa face à cette sauvagerie sur sa terre, la terre de ses ancêtres.

Filles et fils de ce peuple accueillant, initiateur du vivre-ensemble, notre attentisme suicidaire augure de lendemains ténébreux si et seulement si le réveil ne s’avère pas déterminé voire permanent.

Refusons cette dynamique de démission totale dite de « bonnes mœurs », de « gens bien élevés » qui nous mènera dans un abîme donc hors de nos terres.

Il faut dorénavant appeler à une remobilisation digne de ce nom avec le soutien indéfectible de tous nos chefs traditionnels tous degrés confondus. Un mouvement d’ampleur et fédérateur doit être mené en intensifiant une communication en menant parallèlement  des actions fortes sur le terrain.

Il est grand temps de prendre notre destin entre nos mains, affichons une solidarité sans aucune faille : inscrivons une nouvelle ère Sawa dans l’Histoire du Sawaland, mais également du Cameroun.

 

le crime n’était pas parfait. Le 11 mai 2022, le conservateur foncier du Wouri prend un acte stipulant que le titre foncier querellé numéro 6055, établi le 22 décembre 1976, d’une superficie de 2737 m2, est grevé d’un pré notation judiciaire « inscrite suivant ordonnance n0 1507 rendue le 26 mai 1997 ».

Une autre pré notation judiciaire suivant ordonnance N0 1535 du 24 décembre 2013 par le TPI de Douala-Bonanjo à la requête de Joël Etoke ; enfin une ordonnance du 17 juin 2015 par le président du tribunal administratif du Littoral, portant suspension des effets dudit titre foncier, inscrite le 10 Aout 2015.

Pour paraphraser un confrère qui ne cessa d’écrire ceci  :

<< … Au vu de tous ces actes, y avait-il lieu d’expulser et surtout de détruire la maison familiale d’un notable comme Me Joël Etoke ? La mafia foncière qui désormais étend ses tentacules sur les terrains de Douala au mépris des décisions de justice s’est illustrée une fois de plus quinze jours âpres …>>

                                              LUTTER ENSEMBLE EST UN GAGE DE RÉUSSITE

                                                   ET QUE JUSTICE SOIT RENDUE

 

ÉLISE NGANDO

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