Tragédie ou renaissance du peuple SAWA par Sikè Akwa

Tragédie ou renaissance du peuple SAWA     par Sikè Akwa

SAWALAND, superbe Terre d’accueil, incontestable Terre de lumières, d’érudits, de sages, immense Terre de combattants jusqu’au sacrifice suprême pour le Cameroun : Rudolf Douala Manga Bell, Ngosso Din, Ngando Akwa, Lotin’a Samè  Eyid’a Bebey et tant d’autres !

           Le Sawa est  aujourd’hui l’objet de médisance de la part  des ignorants de l’Histoire de ce peuple valeureux, bienveillant, à l’égard de tous ceux à la recherche du « bien-être », du « savoir-être » et du «savoir- faire». Ces derniers se font de chaudes gorges en qualifiant le Sawa de poltrons.

Quelle méprise de leur part ! Un peuple pacifique n’est ni peureux ni lâche, encore moins le Sawa, au vu de ses épopées guerrières depuis la nuit des temps ; il ne faut jamais sous-estimer le peuple de l’eau car dignité ne signifie pas renoncement.

Aussi face à la crapulerie d’une bande d’administrateurs véreux, les soi-disant lâches ont décidé de reprendre l’héritage combatif de leurs ancêtres.

Les frileux d’hier selon certains, sont vent debout pour dire NON, pour s’opposer à cette dérive mafieuse incarnée par le trio yakusa(  préfet, commissaire, procureur général).

 

                                                            ACTE I

Comment comprendre la violence perpétrée le 27 avril 2022 à l’encontre d’un digne fils Sawa, notaire à la retraite, en l’occurrence maître Joël Etokè.

Pour un prétendu litige foncier avec son cousin aujourd’hui décédé : il est expulsé en toute illégalité de son domicile, par une escouade de la force publique d’une centaine d’hommes armés jusqu’aux dents  , accompagnés par un huissier malhonnête, de gros bras prêts à en découdre en cas de résistance : ces bandits de haut vol avaient  même prévu une ambulance, étrange non ! Et pour parfaire leur œuvre barbare, le 29 avril 2022, le gang procède à la casse de la résidence d’un respectable fils Sawa sur le terrain de ses parents.

Une horde de plus d’une centaine de soudards armés, débarquent à la rue Pau avec des engins lourds de travaux publics de la mairie de Douala 5ème pour procéder à la démolition voire « l’abattage » de la villa.

                      De toute évidence, ce ne sont pas les  Motassi Dibonguè totalement démunis qui peuvent s’offrir les services onéreux de ce gang assoiffé de terres Sawa. Ces derniers ne sont que les porte-flingues au service de ces goinfres malveillants, déterminés à s’approprier notre foncier, à s’enrichir à Douala. Ces traîtres Sawa, ces dilapideurs des EBAMBA  seront dorénavant  des proscrits de la communauté Sawa Duala, Sawa SawaPour leur parfaite information, les faux documents qu’ils ont produits les conduiront au bagne comme ce fut le cas pour leur père. Concernant votre commanditaire Feyman( S.K.) il est démasqué, il répondra de sa forfaiture : « un crime n’est jamais parfait » dixit maître Joël Etokè. Famille Etokè détenteur d’un titre foncier de la république fédérale du Cameroun et ces escrocs en possession d’un faux titre de la république unie du Cameroun !

ACTE II

Aveuglés par leur hubrisme ces administrateurs sans foi ni loi passent à la vitesse supérieure à Dikolo le 14 Mai 2022, en brutalisant les dignes filles et fils Sawa mais également les diverses populations paisiblement installées chez les Bonanjo depuis des décennies. Mêmes modes opératoires que chez maître Joël Etokè : forces de police armées,  » mamies water », engins lourds… Avec une sauvagerie innommable, une terre ancestrale est rasée, un haut lieu symbolique de l’Histoire Sawa voire du Cameroun est rayé de la carte. Le foncier Sawa est devenue la proie de ces fonctionnaires qui sont là pour se servir frauduleusement en toute impunité. L’ampleur de la mafia foncière a pris des proportions démesurées sous couvert de développement d’où la résistance de ce peuple rassembleur, soucieux de l’unité nationale.

ACTE III

Mal leur en a pris car le Sawa ne se laisse pas faire ! Toutes les populations Sawa sont désormais en ordre de bataille face à cette barbarie inqualifiable. Les enfants de l’eau sont certes lents à la détente, mais incontrôlables lorsque blessés au plus profond de leur être par une telle injustice, de surcroît mafieuse.

 Les institutions politiques ne peuvent se rendre complices d’un groupe de  fonctionnaires viciés .Par conséquent, les prosateurs de ces actes n’ont plus droit de cité à Douala, leur déguerpissement dans de brefs délais serait salutaire pour la paix sociale dans le Wouri.

Il ne faut surtout pas mésestimer les cris d’un peuple meurtri, et ayant supporté tant de railleries. Indubitablement une nouvelle ère Sawa s’annonce, la renaissance d’un peuple pugnace : le Sawa ne cèdera pas, le Sawa ne reculera pas.

                                                         « Njom asu e doli, di kasi Ewenji »    

     Sikè Akwa

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