Qui paiera la note à la rue Bétotè Akwa à Dikolo-Bali ?

Qui paiera la note à la rue Bétotè Akwa à Dikolo-Bali ?

Après les destructions sauvages, barbares perpétrées par certains tenants du pouvoir, qui règlera la note des préjudices matériels, psychologiques de toutes ces victimes de l’ensauvagement, du non-droit dans notre pays ?

villa Etoke
casse dikolo

 

 

 

 

 

 

 

Dans un article récemment paru sur les réseaux sociaux, nous apprenons que les terrains de Bonélékè de la famille Etokè et de Dikolo Bali sont l’œuvre d’une même personne à savoir le « propriétaire » de la délégation de signature à Yaoundé qui s’en sert et en abuse au gré de ses intérêts personnels.

Ce dernier agissant pour le compte des intérêts privés a exigé et obtenu auprès des fonctionnaires malhonnêtes, immoraux de Douala le braquage des terres des ayant- droits détenteurs de titres fonciers. Rappelons que nous sommes dans un système de malfrats ou le petit calife est le manager de  tous ces individus comme la corde lacère et asphyxie le cou du pendu.

A Bonélékè sur le terrain ancestral de la famille Etokè, prétextant un différend familial, le saccage de la villa des propriétaires des lieux a été réalisé sans aucun document ni base juridique, mais au bon vouloir du prince ! Que voulez-vous lorsqu’ on a pris le melon tout est permis dans un océan mafieux où la pègre règne sans foi ni loi.

Suite aux investigations qui se poursuivent, nous apprenons que ce vandalisme d’un autre temps a été accompli afin de satisfaire les demandes pressantes de la sénatrice de l’Est Moampea Marie-Claire (solidarité ethnique), sans oublier ses acolytes Joseph Salvador Kamga ancien détenu en Chine, Ngounchingué de Congelcam,et Tiako Étienne

les exécutants

Tiako Étienne, l’homme des coups tordus croyant avoir refait sa virginité après des déboires (Sonara) que nous savons tous, refait surface. Cette horde de prédateurs fonciers, ayant pour religion le faux et la corruption sont reconnus comme des feymen prêts à toutes les concussions en vue d’une main mise dans le Sawaland et prioritairement dans la capitale économique qui n’est autre que le village des Dualas. Ces crapules, ces canailles sans vergogne, avec la complicité d’ administrateurs malandrins pratiquent leur sport favori, la prédation foncière frauduleusement.

scandal de la sonara CAMEROUN

Pour revenir au cas Tiako Étienne qui devrait faire amende honorable et essayer de se bonifier suite à son sulfureux passif, droit dans ses bottes comme ses compères, ce galopin perdure dans le faux, un modèle avéré de voracité, d’immoralité, un modèle pour les futurs feymen en herbe ? Mais c’est oublier que ce pays nous appartient tous,qu’il  retrouvera sa splendeur d’antan où le droit ne sera plus une farce à géométrie variable et tous ces forbans rendront gorge.

 

Quant au détenteur de la délégation de signature, faisant preuve d’immaturité disons d’une intelligence douteuse, il semble méconnaître que c’est d’un coup de crayon qui l’a propulsé là où il est, ne doutons point que  son sort sera scellé dans un Cameroun nouveau, une république où le banditisme d’État n’aura plus droit de cité.

 

Quant à Dikolo-Bali le Secrétaire Général du Premier Ministre avait marqué sa désapprobation mettant en exergue le caractère irrégulier de ce dossier, dossier présentant bon nombre de zones d’ombre pour la réalisation dudit projet.

Notre petit calife sûr de ses prérogatives est passé outre de cette analyse fondée sur des bases solides, en intimant à qui veut bien l’entendre que les terrains convoités de Dikolo-Bali seront braqués contre vents et marées. Quand le prince décide tous les janissaires véreux se plient aux ordres sachant que le petit prince chef de gang détient un dossier explosif sur chacun d’entre  d’eux.

C’est ainsi que le forfait a été réalisé le 14 mai 2022, jetant des familles entières dans la rue. Femmes, enfants veuves, orphelins, personnes âgées, grands malades sont violentés sans ménagement par une soldatesque armée jusqu’aux dents, dont certains semblaient être sous l’emprise de substances illicites ( un procédé identique à celui mis en place chez la famille Etokè, quelques jours auparavant) !

dikolo-Bali- une expropriation brutale

La Cosa Nostra de Douala jubile devant cette forfaiture, le champagne coule à flots, c’est le début de la mise en chantier de l’hôtel Mariott.

La pieuvre ne soupçonnait pas un seul instant  la réaction vigoureuse et déterminée des Sawa, prêts à l’affrontement jusqu’au sacrifice ultime.

Sentant le roussi, le gouverneur adepte du Ponce Pilatisme sort comme par enchantement de sa tanière et convoque une réunion non sans ordonner sine die l’arrêt de la poursuite des travaux de terrassement qui avait démarré.

MBOUTOU BENJAMIN un préfet sans foi ni loi

Nous attendons les décisions finales des instances de Yaoundé mais, le préalable non négociable est la restitution des terrains tant à Bonélékè qu’à Dikolo les deux dossiers étant liés dans la mesure où l’ordonnateur des casses est la même personne, à savoir le petit prince avec en prime le non-respect des procédures juridiques.

Dans une république digne de ce nom, suite à une faute aussi lourde les responsables administratifs seraient mutés, malheureusement nous sommes dans une république  bananière dans laquelle la loi de la jungle sévit sans aucun respect du citoyen.

 C’est ainsi que les responsables auteurs de ces forfaitures ( Diboua, Essogo, Foe, Mboutou…) ont été reconduits dans leurs  fonctions, le petit prince de Yaoundé narguant ainsi le peuple Sawa.

 

ivaha dibua -le ponce pilate de son propre clan

Aujourd’hui après les casses Bonélékè et de Dikolo, tout est au point mort.

A Bonélékè, les fils  Motassi manipulés par les braqueurs fonciers précités sont dans la panade, il serait grand temps qu’ils informent le public de la suite de cette scandaleuse affaire, de la décision de justice : à suivre….

Adolphe Dibongue-Motassi hilarant face à  ce qui se déroule devant ses yeux, au téléphone avec les commanditaires

Quant à Dikolo-Bali l’affaire, les informations qui circulent attestent que la commission a transmis sa copie aux instances supérieures, restons en alerte, car le petit prince doit en principe en faire partie. Nous attendons avec impatience les conclusions finales, car tous ceux errent dans la ville de Douala sans aucune aide sociale ou gouvernementale au mépris du droit humain, bien que toutes les preuves attestent l’irrecevabilité de ces destructions

Entre temps le projet Mariott a fait flop, d’où l’embarras des princes qui nous gouvernent. Ont-ils conscience que le chant du cygne c’est pour bientôt ? Et que pour certains d’entre eux le glas sonnera dans les jours à venir ?

Si dans leurs calculs machiavéliques ils comptent sur la lassitude des Sawa, ils se trompent, méfions-nous de l’eau qui dort.

Quant à nos différents élus(es), la solidarité partisane n’exclut en rien d’avoir un avis sur une action illégale qui spolie les populations qu’ils sont supposés représenter, défendre, mais in banana republic c’est la loi de la jungle qui prévaut

                          Circulez il n’y a rien à voir

D’ores et déjà, à qui sera adressé la note des réparations, de la reconstruction des biens démolis illégalement, ainsi que les préjudices moraux ?

Celui qui a demandé aux autorités d’avoir la main ferme pour le braquage de Dikolo sera-t-il le responsable, où le grand vizir qui  a signé l’acte d’expropriation via la DUP ? Les fournisseurs d’engins de destruction seront-t-ils impliqués ?

Nous nous demandons si la clique de ces bandits à col blanc, responsables de ce traitement inhumain infligé aux populations de Dikolo ne devra pas régler sur fonds propres les dégâts occasionnés.

Il appartient à la justice de faire respecter le DROIT, au Garde des Sceaux de prendre ses responsabilités en sanctionnant avec la plus grande fermeté les auteurs de ce drame humain.

Je rappelle aux prétendus princes de la république qu’ils ont été hissés sur leur piédestal suite à une signature, et qu’ils tomberont bientôt pour certains d’entre eux par un hochement de la tête !

Peuple du Sawaland, peuple Sawa restez mobilisés, car la pègre compte sur le  pourrissement de la situation, l’essoufflement du mouvement, à la démoralisation des citoyens pour réaliser son funeste dessein.

Non, sachez que le peuple du Sawaland ne se laissera pas endormir, chaque jour qui passe ne fera qu’intensifier sa volonté de défendre sa terre jusqu’au sacrifice suprême.

Quant au boucher de Dikolo à savoir Mboutou qu’il sache que son maintien au département sera pour lui une descente aux enfers et qu’il boira le calice jusqu’à la lie.

Sawaland, reste vigilant et tient bon, la victoire c’est pour bientôt.

Un peuple uni ne sera jamais vaincu.

Marcel Stéphane Essengue.

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