Quelle est la base ultime de la réalité ? Est-ce une substance matérielle, une force physique ou quelque chose de plus abstrait ? Si nous ne trouvons jamais de réponse à cette question, comment cela affectera-t-il notre compréhension de la réalité ? SI on définit la réalité comme quelque chose qui existe indépendamment de nous, on est confronté à une contradiction: le concept d’existence ne fait sens que relativement à l’idée que l’on se fait que quelque chose: l’existence est une vue de l’esprit, un concept humain qui affecte une forme de persistance à l’idée qu’on se fait de quelque chose. Prenons un exemple pour expliciter ce concept d’existence. Prenons même une des chose dont nous ne mettons normalement pas l’existence en doute: nous même, moi par exemple. Eh bien il y a fort à parier que je ne suis plus composé d’aucun des atomes qui me composaient quand j’avais 1 ans, ou fort peu. Après tout, deux vrais jumeaux sont le même individu, non? Ils sont tous deux issu d’un seul individu… Donc mon existence matérielle, ma persistance matérielle, n’est qu’illusion. Chaque respiration fait entrer dans mon corps des molécules d’oxygène qui deviennent parties de moi, et l’expiration émet des éléments qui eux aussi était moi. Quand je mange une fraise, cette fraise avait son existence, mais soudain elle est moi. Ce qui persiste n’est pas la matière, même pas l’organisation de la matière, mais c’est l’idée que je (et les autres) se font de moi. L’atlantique n’a pas de persistance matérielle, l’eau de l’atlantique passe son temps à s’échapper et se renouveler, et on ne sait pas exactement ou l’atlantique commence ou finit. La notion d’existence de l’atlantique est la même que ma propre existence: l’existence est une vue de l’esprit. Nous ne sommes (et toute chose n’est) que des copies imparfaites: moi d’il y a 30 secondes plus la fraise, moins le CO2, toujours changeantes, et pire, en état quantique toujours fluctuant. A partir de là la définition de la réalité perd son sens: « quelque chose qui existe indépendamment de nous » c’est impossible car sans nous, sans un esprit, pas d’existence. Rien n’existe sans un esprit pour en maintenir le concept. Donc la réalité, comme l’existence est juste un idée que nous utilisons pour nous simplifier la pensée. La réalité n’a pas de base ultime, et notre compréhension est que c’est un modèle simplifié de ce qui nous entoure, une théorie utile, performante, convaincante, mais logiquement incomplète. Le verbe « être » est une erreur, une sur-simplification, un jouet pour enfant. Seul en subsiste le concept de similarité, et pour percevoir une similarité, un esprit est nécessaire.

Quelle est la base ultime de la réalité ? Est-ce une substance matérielle, une force physique ou quelque chose de plus abstrait ? Si nous ne trouvons jamais de réponse à cette question, comment cela affectera-t-il notre compréhension de la réalité ?  SI on définit la réalité comme quelque chose qui existe indépendamment de nous, on est confronté à une contradiction: le concept d’existence ne fait sens que relativement à l’idée que l’on se fait que quelque chose: l’existence est une vue de l’esprit, un concept humain qui affecte une forme de persistance à l’idée qu’on se fait de quelque chose.  Prenons un exemple pour expliciter ce concept d’existence. Prenons même une des chose dont nous ne mettons normalement pas l’existence en doute:  nous même, moi par exemple.  Eh bien il y a fort à parier que je ne suis plus composé d’aucun des atomes qui me composaient quand j’avais 1 ans, ou fort peu. Après tout, deux vrais jumeaux sont le même individu, non? Ils sont tous deux issu d’un seul individu… Donc mon existence matérielle, ma persistance matérielle, n’est qu’illusion. Chaque respiration fait entrer dans mon corps des molécules d’oxygène qui deviennent parties de moi, et l’expiration émet des éléments qui eux aussi était moi. Quand je mange une fraise, cette fraise avait son existence, mais soudain elle est moi. Ce qui persiste n’est pas la matière, même pas l’organisation de la matière, mais c’est l’idée que je (et les autres) se font de moi.  L’atlantique n’a pas de persistance matérielle, l’eau de l’atlantique passe son temps à s’échapper et se renouveler, et on ne sait pas exactement ou l’atlantique commence ou finit. La notion d’existence de l’atlantique est la même que ma propre existence: l’existence est une vue de l’esprit. Nous ne sommes (et toute chose n’est) que des copies imparfaites: moi d’il y a 30 secondes plus la fraise, moins le CO2, toujours changeantes, et pire, en état quantique toujours fluctuant.  A partir de là la définition de la réalité perd son sens:  « quelque chose qui existe indépendamment de nous » c’est impossible car sans nous, sans un esprit, pas d’existence. Rien n’existe sans un esprit pour en maintenir le concept.  Donc la réalité, comme l’existence est juste un idée que nous utilisons pour nous simplifier la pensée. La réalité n’a pas de base ultime, et notre compréhension est que c’est un modèle simplifié de ce qui nous entoure, une théorie utile, performante, convaincante, mais logiquement incomplète.  Le verbe « être » est une erreur, une sur-simplification, un jouet pour enfant. Seul en subsiste le concept de similarité, et pour percevoir une similarité, un esprit est nécessaire.

                                                   Par  MICHEL TATOUTE 

SI on définit la réalité comme quelque chose qui existe indépendamment de nous, on est confronté à une contradiction: le concept d’existence ne fait sens que relativement à l’idée que l’on se fait que quelque chose: l’existence est une vue de l’esprit, un concept humain qui affecte une forme de persistance à l’idée qu’on se fait de quelque chose.

Prenons un exemple pour expliciter ce concept d’existence. Prenons même une des chose dont nous ne mettons normalement pas l’existence en doute:

nous même, moi par exemple.

Eh bien il y a fort à parier que je ne suis plus composé d’aucun des atomes qui me composaient quand j’avais 1 ans, ou fort peu. Après tout, deux vrais jumeaux sont le même individu, non? Ils sont tous deux issu d’un seul individu… Donc mon existence matérielle, ma persistance matérielle, n’est qu’illusion. Chaque respiration fait entrer dans mon corps des molécules d’oxygène qui deviennent parties de moi, et l’expiration émet des éléments qui eux aussi était moi. Quand je mange une fraise, cette fraise avait son existence, mais soudain elle est moi. Ce qui persiste n’est pas la matière, même pas l’organisation de la matière, mais c’est l’idée que je (et les autres) se font de moi.

L’atlantique n’a pas de persistance matérielle, l’eau de l’atlantique passe son temps à s’échapper et se renouveler, et on ne sait pas exactement ou l’atlantique commence ou finit. La notion d’existence de l’atlantique est la même que ma propre existence: l’existence est une vue de l’esprit. Nous ne sommes (et toute chose n’est) que des copies imparfaites: moi d’il y a 30 secondes plus la fraise, moins le CO2, toujours changeantes, et pire, en état quantique toujours fluctuant.

A partir de là la définition de la réalité perd son sens:

« quelque chose qui existe indépendamment de nous » c’est impossible car sans nous, sans un esprit, pas d’existence. Rien n’existe sans un esprit pour en maintenir le concept.

Donc la réalité, comme l’existence est juste un idée que nous utilisons pour nous simplifier la pensée. La réalité n’a pas de base ultime, et notre compréhension est que c’est un modèle simplifié de ce qui nous entoure, une théorie utile, performante, convaincante, mais logiquement incomplète.

Le verbe « être » est une erreur, une sur-simplification, un jouet pour enfant. Seul en subsiste le concept de similarité, et pour percevoir une similarité, un esprit est nécessaire.

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