Non à la spoliation de nos terres ancestrales par Yves Doualla Mbela

Non à la spoliation de nos terres ancestrales par Yves Doualla Mbela

     Des gouvernants promoteurs du crime contre l’humanité des autochtones Douala.

Le #crime_contre_la_culture étant une déclinaison du #crime_contre l’#humanité, le peuple autochtone Douala vit actuellement sa fin dans la troisième phase de ce qui constitue ce crime avec le concours des #gouvernants_de_la_République du Cameroun.

L’histoire étant une science basée sur des faits, des documents historiques renseignent de ce que le peuple Douala, avant l’arrivée des colons disposaient une monnaie dont la valeur étaient au dessus du deusch Mark allemand. Une monnaie, le kru pour réguler ses activités économiques traditionnelles notamment la douane.

Par ailleurs comme tout peuple, les Douala disposaient également d’un lieu de culte là où se trouve l’ancienne direction des douanes; des lieux d’habitation dans les zones élevées de son territoire et en bordure du fleuve wouri.

De nos jours, il convient de relever un ensemble de traumatismes douloureux réunissant les ingrédients pour constater un crime contre la culture qui se classe parmi les crimes contre l’humanité. En effet, tout peuple autochtone privé de ses activités économiques, de son lieu de culte et de ses terres est victime de crime contre l’humanité selon l’ONU. Un sort qui n’échappe pas au Douala après la main mise des colons sur leurs activités économiques traditionnelles et leurs lieux de vie par excellence, après transférés à l’état du Cameroun notamment le port de Douala et bonanjo; au déplacement plusieurs fois de son lieu du culte aussi bien par le colon que par les gouvernants Camerounais. Et enfin des spoliations des terres ancestrales par des fonctionnaires véreux.

Un indicateur parmi tant d’autres démontrant que le peuple Douala a contribué, aussi bien malgré lui que bon gré, à la naissance de l’état du Cameroun et dans son développement. Une forfaiture et un sacrifice dont l’etat du Cameroun devait considerer en lui permettant de se réinventer économiquement dans ses terres ancestrales face aux speculations foncières à gros enjeux dans son territoire. Mais que non!

Une attitude qui renseigne bien de la trajectoire et des visées de certains gouvernants ou néocolons qui s’accaparent les terres ancestrales des Douala. Avant #Dikolo à Bali, certains gouvernants par prêtes noms ou directement se sont accaparés les #terres_du_village_Bonadibong en sa cour royale au nom de la liquidation des actifs de l’ex regifercam alors que l’administration coloniale française qui a construite la gare de Douala avait signé des lettres d’engagement pour la rétrocession aux communautés indigènes de leurs terres après cessation d’utilité publique. Une disposition ignorée depuis deux de décenies après moultes recours gracieux et la volonté du chef de l’état par décret ayant conduit à l’annulation des titres fonciers immatriculés par la facilitation de certaines pontes du régime en ces terres en 1996.

En 2022 donc le camp regifercam dispose désormais d’un ensemble de titre foncier dont les détenteurs sont connus, proches du régime et même des membres. Une terre ayant été identifiée autrefois par les allemands comme la cour du chef Doualla Ngongui Williams dont une photo de sa maison existe dans le livre un siècle d’image de la ville de Douala; Sans oublier la reconnaissance de cette propriété aux indigènes sous l’administration coloniale française en 1921 et avant la naissance de l’état du Cameroun à travers un arrêté.

Trop c’est trop! Les Douala ne se laisseront plus faire.

#Non_à_la_spoliation_de_nos_terres_ancestrales.

#Yves Doualla Mbela

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