Par Charles Lebelge

 Première Partie

Une raison que tout le monde sait sur la France qui ne veut pas perdre le Niger. Mais savez-vous à quo insert l’uranium à la France ? faisons une analyse poussée :

L’uranium extrait au Niger est principalement utilisé en France pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires. La France est fortement dépendante de l’énergie nucléaire, avec une grande partie de sa production d’électricité provenant de réacteurs nucléaires.

L’uranium extrait au Niger est transformé en combustible nucléaire, sous forme d’hexafluorure d’uranium (UF6), qui est ensuite enrichi en isotope d’uranium fissile (uranium-235) pour être utilisé comme combustible dans les réacteurs nucléaires. Lorsque l’uranium-235 subit une réaction de fission nucléaire, il libère de l’énergie thermique qui est ensuite convertie en électricité.

7.000 tonnes d’uranium consommées par an La France dépend essentiellement du Niger, du Canada, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Pour arriver jusque dans nos centrales, EDF passe les commandes, soit à son fournisseur français Orano soit à des fournisseurs étrangers comme l’anglosaxon Urenco

Il est important de noter que l’industrie nucléaire suscite des débats en raison de ses implications en matière de sécurité, de gestion des déchets radioactifs et d’autres considérations environnementales et économiques. Certains considèrent l’énergie nucléaire comme une source d’énergie à faible émission de carbone, tandis que d’autres soulignent les risques associés à la radioactivité et aux accidents nucléaires potentiels.

L’uranium extrait au Niger, principalement dans la région d’Arlit, est un élément crucial pour l’industrie nucléaire française. La France est l’un des pays les plus dépendants de l’énergie nucléaire au monde. Près de 70 à 75 % de l’électricité produite en France provient des réacteurs nucléaires. Cette dépendance résulte en grande partie de choix politiques et économiques effectués dans les années 1970 pour réduire la dépendance aux importations de pétrole et pour développer une source d’énergie nationale qui ne génère pas autant d’émissions de gaz à effet de serre que les combustibles fossiles.

L’uranium extrait au Niger est transformé en un composé chimique appelé hexafluorure d’uranium (UF6) qui facilite le processus d’enrichissement en uranium-235. L’uranium naturel contient principalement deux isotopes, l’uranium-238 (U-238) et l’uranium-235 (U-235), mais seule la variante U-235 est fissile, c’est-à-dire qu’elle peut subir des réactions de fission nucléaire qui libèrent de l’énergie. L’enrichissement consiste à augmenter la proportion d’uranium-235 dans le combustible nucléaire, ce qui rend le processus de fission plus efficace.

Une fois le combustible nucléaire enrichi, il est utilisé dans les réacteurs nucléaires pour générer de la chaleur. Cette chaleur est ensuite utilisée pour produire de la vapeur qui fait tourner des turbines reliées à des générateurs électriques, produisant ainsi de l’électricité. Cette méthode de production d’électricité est similaire à celle des centrales thermiques classiques, mais au lieu de brûler des combustibles fossiles, les réacteurs nucléaires exploitent la fission nucléaire.

Cependant, l’industrie nucléaire soulève des préoccupations importantes. Les détracteurs soulignent les risques liés à la sécurité des installations nucléaires, les défis de la gestion à long terme des déchets radioactifs générés par ces réacteurs, ainsi que la possibilité d’accidents graves, comme celui de Tchernobyl en 1986 et de Fukushima en 2011.

Dans un contexte plus large, la question de la transition énergétique et du passage à des sources d’énergie plus durables et renouvelables est également au cœur des débats. Certains soutiennent que la dépendance continue à l’égard de l’énergie nucléaire entrave le développement des énergies renouvelables telles que l’énergie solaire et éolienne, qui sont considérées comme des options plus respectueuses de l’environnement.

 à suivre…