03282024Headline:

Lévy est dangereux pour la paix mondiale

Rappelez-vous c’etait le 2 juin à 12h41 ah oui ma mémoire et mes archives ne me trompent jamais. Nous lisions tous cet article du Professeur GEORGES  H . MINYEM.  L’homme est droit et debout comme dirait ma mère , il a le verbe , élégant dans la gestuel et surtout très précis dans ces propos. Loin de ce que nous vivons aujourd’hui avec nos intellectuels qui sont incapables de tenir une thèse devant tous et surtout argumenter. hélas c est aussi les problèmes de la nouvelle Afrique alors il va falloir les oublier et surtout tendre oreille quand des hommes comme le professeur  GEORGES H. MINYEM prennent la parole .

attendez que je vous le présente :

Professeur en ingénierie et sociologie des organisations en école d’ingénieurs dans toute la France, il est également chercheur en sciences politiques à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Chansonnier depuis 20 ans, il est passionné de textes poétiques fortement philosophiques.

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Pourquoi je pense que Bernard Henri Lévy est dangereux pour la paix mondiale

Bernard Henri Lévy est souvent présenté comme un intellectuel. Ce qui  présuppose 2 choses : un recul analytique et une perception apodictique de faits sociaux ou géopolitiques en ce qu’ils dépassent la basique analyse du commun des mortels. De tout temps des intellectuels se sont exprimés sur les multiples problèmes de leur société ou de leur époque. L’on se souvient de l’incarcération en 1849 de Fiodor Dostoïesvski, Soljenitsyne, des prises de positions de Foucault sur l’univers carcéral  ou de Sartre sur le soutien de Raymon Aron au général de Gaulle en 1968 ou encore de Pierre Bourdieu prenant position pour les chômeurs. Lire mon article :   « Question d’une internaute au prof. Georges MINYEM sur le site « grioo.com » dans l’onglet « Articles ».

 Ces interventions plurithétiques et multisectorielles des intellectuels en font des figures tutélaires sur le monde et des éclaireurs de leur temps. Ce qui suppose d’une part, une parfaite connaissance des différents contextes géopolitiques, des multiples enjeux pour les parties prenantes, d’autre part un idéal.

 C’est sur ce dernier point que l’analyse diffère selon le système de valeurs de chacun. En effet, si je considère comme universelles mes valeurs, il ya des chances que je ne tolère point celles qui me sont contraires que je pourrais être amené par hyperbolisme à considérer comme rédhibitoires à l’expression de la raison. Or, qu’est ce qu’une valeur ? C’est un référent moral que nous inculque notre éducation, notre société grâce aux interactions symboliques du monde dans lequel nous évoluons. Autrement dit, ce que je considère comme valeur n’a de sens que rapportée aux personnes qui ont la même grille de lecture que moi.

 Ce qui par voie de conséquence implique que pour l’ériger en principe universel.

je ne peux faire fi des différents contextes socioculturels dans lesquels s’expriment les différentes représentations qui sont en réalité des fragments de réalités construites au fil du temps.

Il est par exemple illusoire de prétendre imposer des valeurs dites universelles à la Chine qui n’a pas la même histoire que les USA, ni le Cameroun , encore moins l’Irak ou la Lybie.

Et c’est ici que des personnes comme BHL se trompent dans leurs analyses (ou induisent volontairement les autres en erreur) car, leurs valeurs qu’ils veulent universelles sont en réalité guidées par des logiques autres que rationnelles et objectivantes. En réalité, leur lecture du monde est biaisée par deux paralogismes qu’il me semble essentiel de dénoncer :

 -le principe d’universalité  supposée de leur pensée

-leurs intérêts propres (très éloignés de la nécessaire et impérative objectivité d’une analyse rationnelle).

BHL n’a pas toujours défendu des positions neutres idéologiquement (ce qui est un oxymore). Car en réalité, cet homme est plus guidé par un monomaniaque aveuglement pro sioniste qui disqualifie sa grille de lecture objective sur la géostratégie internationale. D’autre part, il suffit de lire son obsession à ériger en dogmes des prises de positions unilatéralistes pour comprendre son inclination à désigner ceux qui, parmi les hommes politiques qualifiés de « dictateurs » doivent tomber ou pas.

Si l’on adjoint à son analyse une relative incompréhension (voire un mépris) du développement des peuples, et si l’on considère avec une intense gravité l’influence qu’il a sur certaines personnalités (notamment en France où il est à l’origine d’une politique interventionniste catastrophique auprès de Sarkozy en Lybie et de Hollande en Syrie), il me semble essentiel de voir en cet homme un danger pour la paix mondiale.

 Pour finir, j’ai nommé BHL et non tous les détracteurs de la Russie car des détracteurs, des contempteurs, il en existera toujours, quelle que soit la politique, l’Etat, plus encore un Etat qui n’obéit pas forcément aux mêmes règles dites démocratiques que l’on retrouve dans la majorité des pays d’Europe occidentale. Vladimir Poutine est un fils de l’URSS et il serait illusoire de prétendre voir en lui un démocrate à l’occidentale. Mon propos n’est pas de le défendre, mais toujours d’avoir une attitude herméneutique de compréhension et d’explication.

Pour toutes ces raisons, j’estime que BHL est un danger pour tous ceux qui aspirent à vivre en bonne intelligence dans un monde hétéroclite, qui aspirent à une coexistence pacifique dans laquelle les Nations ont le droit de protéger leurs intérêts, tout en trouvant des espaces de discussions préférables aux clivages militarisés dans lesquels nous entrainent des marchands de morts tels que Bernard Henri Levy, définitivement un ennemi de la paix à mes yeux.

 Pour ma part, un intellectuel donne sens aux choses du monde, il n’exacerbe pas des guerres. Bien souvent, il les subit car il est l’expression même de la raison qui interpelle nos cognitions et supplémente la rationalité limitée chère à Herbert Simon, prix Nobel d’économie en197.

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