The number of active oil rigs in the country fell by 23.8 per cent to 16 in April amid the coronavirus-induced collapse in prices and demand

Le nombre de plates-formes pétrolières actives dans le pays a chuté de 23,8% à 16 en avril, en raison de l’effondrement des prix et de la demande de brut induits par les coronavirus.

Les données obtenues auprès de Baker Hughes Incorporated et de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole mardi ont montré que le nombre de plates-formes nigérianes était de 21 en mars. Le pays a enregistré la deuxième plus grande baisse du nombre de plates-formes parmi ses homologues de l’OPEP en avril, après le Venezuela, dont le nombre de plates-formes a plongé de 11 à 14. Le nombre de gréements en Irak a chuté de quatre à 70; aux Émirats arabes unis, elle a chuté de trois à 65; et plongé de deux au Gabon à six. Mais les plates-formes algériennes ont augmenté de huit à 42, tandis que celles du Koweït et de l’Arabie saoudite ont augmenté de quatre et deux à 54 et 116 respectivement.

Le nombre de plates-formes reflète en grande partie le niveau des activités d’exploration, de développement et de production dans le secteur pétrolier et gazier. La chute des prix du pétrole causée par la pandémie de coronavirus a contraint de nombreuses entreprises, y compris des sociétés pétrolières internationales, opérant dans l’industrie pétrolière nigériane à réduire leurs budgets d’investissement et à suspendre certains projets. Le directeur général d’International Energy Services Limited, le Dr Diran Fawibe, a déclaré: «Le secteur des services pétroliers sera gravement touché car si ces projets sont suspendus ou annulés, il n’y a aucun moyen pour les sociétés pétrolières de recourir à des sociétés de services. «Déjà, certains projets entrepris par des compagnies pétrolières internationales ont été suspendus.» Le président de l’Association nigériane des explorateurs pétroliers, M. Alex Tarka, a déclaré récemment à notre correspondant que les tarifs des plates-formes pétrolières étaient déjà en cours de renégociation à la baisse. Tarka avait déclaré: «Nos membres ressentent l’impact car un nombre assez raisonnable d’entre eux dépendent de ces opérations de forage pour soutenir leurs activités.

                                        Lorsque vous sortez de l’exploration, un nombre raisonnable de nos membres seront touchés

L’une des principales sociétés indépendantes, Seplat Petroleum Development Company Plc, a déclaré en mars qu’elle cherchait à réduire ses coûts d’au moins 30% pour contrer une chute des prix du brut. Son directeur financier, Roger Brown, a déclaré que les coupes de la société, idéalement plus élevées à court terme, verraient ses plans de forage réduits à trois puits par rapport aux 15-20 prévus. Le chef de la direction, Eroton Exploration & Production Company, M. Ebiaho Emafo, a déclaré en avril que la société avait suspendu une campagne de 1,5 milliard de dollars à 50 puits pour plus que doubler la production à 100000 barils par jour d’ici 2021

Royal Dutch Shell, en revanche, avait déclaré qu’il réduirait les dépenses en capital à 20 milliards de dollars pour 2020 par rapport aux 25 milliards de dollars précédemment prévus, tandis qu’ExxonMobil a réduit son budget de 10 milliards de dollars à 23 milliards de dollars. Total a déclaré en mars qu’il réduirait ses dépenses d’investissement d’environ 20% à moins de 15 milliards de dollars, tandis qu’Eni a déclaré qu’il réduirait ses dépenses d’investissement de 2020 de 2 milliards d’euros, soit 25%.

Source :Punch Newspapers