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Le clan des femmes par HEMLEY BOUM

Le clan des femmes

Hemley_BoumJe tiens à remercier les nombreuses personnes qui sont venues à la soirée de dédicace organisée à la Librairie de l’Harmattan le 2 novembre dernier. Plusieurs autres dédicaces sont prévues et je sais déjà que cette première fois gardera pour moi une saveur toute particulière.

 À cette occasion, j’avais promis d’ouvrir une page internet pour continuer les débats passionnants suscités par « Le clan des femmes ». C’est désormais chose faite.

Je commencerai par expliquer d’où vient le prénom Hemley, puisque la question m’est souvent posée. En Bassa, dialecte du Cameroun, Hemley signifie foi, ou espérance. C’est aussi un mot que l’on utilise pour dire de quelqu’un qu’il a du cœur, ou et ce n’est pas la même chose, des tripes. J’aime beaucoup ce mot,  j’ai décidé de me l’approprier pour symboliser ce que je considère comme le début d’une belle aventure.

« Le clan des femmes », c’est l’histoire de Sarah.

« Sarah est née dans un village au cœur de la savane, miraculeusement préservé des changements qui bouleversent l’Afrique en ce début de XXème siècle. A sa petite fille qui l’interroge, elle raconte sa vie. Une vie faite de renoncements et aussi d’espoirs, magnifiée par la rencontre de femmes exceptionnelles… » nous dit la quatrième de couverture.

Mais « Le clan des femmes » au-delà de la chronique, parfois surprenante pour une européenne, de la vie quotidienne dans le gynécée d’une concession gérée de main de maître par la Première épouse, c’est aussi une histoire universelle dans laquelle toute femme peut se reconnaître, quelle que soit son origine ou sa culture. Leurs astuces pour trouver leur place dans une société qui ne reconnaît pas toujours leur valeur, leurs doutes, leurs peurs, leurs joies, leur sagesse aussi, tout cela résonnera certainement encore longtemps en vous, une fois le roman terminé.

« Un enfant ne te guérira pas de ta propre enfance. Pas plus qu’un homme, même si il t’aime de tout son coeur… Personne ne devrait avoir à être un médicament pour une autre personne… » dit Sarah à sa petite fille. Nous sommes toutes Sarah, nous sommes toutes sa petite fille aussi.

Un très beau récit, à l’écriture empathique, alerte et dépouillée d’artifices.

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