La Saint-Valentin approche ooo…

                                                            Moi je m’entraîne déjà à écrire à mon gars…

Brouillon de ndolo :

Mon amour mour, même si on me dit que c’est toi qui as tué Jésus, je vais d’abord comprendre que c’est parce qu’il t’a trop énervé. Rien, rien ne peut faire que je ne t’aime plus.

Tu ne me donnes pas l’argent ooo, je t’aime seulement. Tu disparais pendant des jours, je t’aime seulement… même si tu ne veux pas, je t’aime. Tu montes tu descends, je t’aime. Donc, mieux tu cherches seulement à m’aimer, parce que je ne vais pas te laisser. Parce que… mieux tu aimes la fille qui t’aime trop, sinon elle va sauf qu’ajouter l’amour sur l’amour, et ça va déborder jusqu’à te mouiller, t’inonder.

Mon amour mour mour même même… tu es l’arachide de mon Ndolè, le Tchobi de mon Mbongo et le sans sel de mon kpwëm… je t’aime comme si tu étais ma dernière chance, mon terminus. Quand je ne sais plus où aller, je viens seulement chez toi.

Quand je ne sais plus quoi faire, je viens seulement faire ça chez toi. Je viens, je reste seulement avec toi, jusqu’à ce que la famine nous sépare et je pars à la cuisine préparer. Quand les gens sont fatigués de moi, toi tu es là, tu me veux toujours… notre genre d’amour est incomptable…

Si quelqu’un essaie de nous séparer, c’est que cette personne-là est comme quelqu’un qui vient se placer derrière un éléphant qui a la diarrhée, la personne-là va sauf que recevoir sa part que vrooouuup.

Mon amour mour mour, un jour toi et moi vaincrons les démons du célibat, pour aller à la mairie, surtout que ça fait 20 ans qu’on prépare ça, en attendant, on se ndolo gratuitement, comme Nyangono du Sud qui chante pour miss Cameroun.

Je t’aime à mort.