Le patron des editions CEPER et ancien ministre d’État en charge de l’éducation nationale est incapable de trouver les fonds pour rendre disponible le livre de mathématiques intitulé « Mathématiques 1ère D et TI » / Auteur : Nkeng Essombo et autres, inscrit au programme de 1ere D, de l’enseignement général, sous système francophone.
Le père de l’école ordinaire et le Ceper sont extraordinaires. Ils n’ont pas d’argent pour faire imprimer environ 40 000 exemplaires d’un manuel qu’ils ont prétendu avoir stocké avant la rentrée ou simplement, satisfaire la demande.
Pourtant sa boîte a régulièrement postulé aux appels à manifestation de la commission du livre scolaire prétendant pouvoir servir un livre physiquement conforme et des contenus adaptés au cahier de charge.
Seulement voilà un mois que les carillons des rentrée ont sonné. Les élèves de 1ere D et leurs parents ne trouvent pas en librairies, leur nouveau manuel de mathématiques, coefficient majeur pour l’examen probatoire.
Sous la pression de la commission d homologation du livre scolaire qui se mort les doigts d’avoir misé sur le mauvais cheval et qui craint d’être embarquée dans cette insufisance, le ministre Charles Etoundi a promis, il une dizaine de jours de faire imprimer un contingent de 5000 exemplaires pour calmer le corps éducatif qui piaffe d’impatience. Mais jusque là, pas encore de ravitaillement. Inquiets pour les résultats en fin d’année, des collèges de la place ont remis en scelle d’anciens manuels.
Cette absence de livre de maths de 1ere D s’ajoute à la pénurie de livre de français de CE1, confié par la commission du livre et manuel scolaire à Hachette, à travers un opérateur local ( comme je vous le disais ici à la rentrée qui n approvisionne, le marché, qu’en compte goutte).
Le pauvre, sans moyen, qui a hérité de Messapresse et son lourd passif a réuni quelques économies pour de petits stocks insignifiants ( moins de 5 000 depuis ma denonciaciation de la rentrée) sur la demande de près de 25 000. Sans compter que les livres de mathématiques CM1 et CM2 (classes où l’examen de fin du cycle se prépare) qu’il édite sont également rares.
Il faut dire les choses telles qu’elles sont: comment la commission d’homologation du manuel scolaire que dirige au plan administratif le Professeur Marcellin Vounda Etoa qui doit s’assurer que les entrepôts sont disponibles pour les manuels peut avoir confié à Hachette ( éditeur français ) qui n’a pas un interlocuteur capable localement de mobiliser les moyens et à Ceper ( éditeur local) qui n a pas de surface financière à la hauteur des enjeux?
La commission Vounda Etoa qui doit s’assurer que l’éditeur a, ou peut stocker sur le sol camerounais avant la rentree scolaire, l’essentiel des manuels qu’il prétend editer a t-elle subi des pressions ? Dans ce cas, qu’elle trouve un moyen de nous le dire par n’importe quel canal. Sinon l’opinion va conclure à la corruption. Par ce qu’en dehors de pressions externes, seuls les pots de vin peuvent justifier une telle légèreté qui altère la formation des enfants.
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BORIS BERTOLT
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