Où SONT LES JOURNALISTES D’INVESTIGATION ?
De mon propre chef, suite aux multiples et divers articles parus aussi bien sur les réseaux sociaux qu’ailleurs, j’ai opté de ne pas être complice des irrégularités judiciaires qui sévissent au Cameroun ces dernières années et plus particulièrement à Douala récemment, avec comme feu d’artifice la destruction de la villa de Me Joël Etoke et en bouquet final Dikolo-Bali !


Cette interpellation s’adresse en priorité aux journalistes d’investigation Camerounais car plusieurs zones d’ombre émaillent ces actes effroyables, tout en sachant que les mêmes actes barbares se sont déroulés ailleurs, chez Mme Goethe rue Koloko, chez la famille Etoa à Bali, profanation de la sépulture de Mme Djembellè suivie de la destruction de sa villa à Nkondo. Le rôle du journaliste d’investigation n’est-il pas de mener des enquêtes approfondies, afin de débusquer les véritables commanditaires de toutes ces escroqueries foncières dans le Sawaland et partout ailleurs. Dieu seul sait que le Cameroun en regorge !
Comment peut-on rester silencieux avec tous les éléments distillés çà et là sans investiguer, sans dénoncer une administration de copains et coquins malhonnêtes dits hauts fonctionnaires ?
Comment est-ce possible de décider de « la mise à mort » d’un patrimoine en ignorant l’authenticité des pièces juridiques des parties en cause ? Sur du FAUX soigneusement utilisé par un syndicat d’administrateurs corrompus jusqu’à la moelle épinière, ces derniers sans âme, totalement déshumanisés procèdent par la terreur, la barbarie, l’intimidation envers leurs concitoyens.
Comment un huissier à la moralité douteuse prénommé Towa qui a fait un séjour à la prison de New- Bell peut-il se présenter chez un citoyen Camerounais respectable en présentant
un faux document d’expulsion le mercredi 27 avril 2022 et le vendredi 29 avril 2022
Ce fut l’hallali, selon ce dernier sur ordre des autorités administratives. INCROYABLE dans une République ! Aujourd’hui Mr l’huissier qui était convaincu de son bon droit se dédouane prétextant qu’il n’a rien à voir dans cette destruction.
Alerte aux SAWA ceci est un implacable constat, un signal édifiant dont la signification est sans ambiguïté : nul n’est à l’abri, nous sommes en territoire conquis. LA FRAUDE est érigée en système de valeurs, une monnaie courante dans ce Kamerun où nos pères, grands-parents et aïeux se sont battus au prix de leur vie pour TOUT ce PAYS cher à nos cœurs, pour notre dignité, pour notre survie.
En deux jours sans décision de justice Me Joël Etoke s’est retrouvé sans domicile, arraché de son lieu natal, de ses entrailles, de son terrain par une caste de brigands. Ce que ces brigands ignorent c’est la mystique des lieux où sont enfouis les cordons ombilicaux de toute une famille, les aïeux veillent, agiront en temps et en heure.
Nous savons qu’à ce jour le préfet Mboutou est devenu le Mboutoukou dans cette affaire car son acolyte et non moins mafieux Essogo Raymond pourra arguer que les forces de sécurité d’une centaine d’agents armés, secondés par de gros bras recrutés pour accomplir cette sale besogne ne peuvent opérer sans la signature du Mboutoukou et la méconnaissance du gouverneur poncepilatiste Diboua.


Quant au procureur JEAN CLUADE FOE cet autre acteur malfaisant, ignorait-il que l’affaire était pendante à la Cour Suprême ? Et qu’à cet effet toute action est suspensive dans l’attente de l’ultime décision.

jean claude robert foe
Que d’interrogations qui en disent long sur les multiples catalyseurs de ces scandales. Seraient-ils les seuls responsables ? Que d’éléments à exploiter afin Que d’éléments à exploiter afin de livrer au public ces dévoyés !
Comme le savent tous les Camerounais, nous sommes dans une province où règne une pègre en col blanc, dont le fer de lance est constitué par les hauts fonctionnaires.
Mon interpellation vise les analystes d’investigation pour la simple et bonne raison qu’ils leur appartient de mener des enquêtes à charge où à décharge afin de débusquer les ordonnateurs fantômes, obscurs artisans de cette escroquerie foncière. Le comble de cette scandaleuse affaire, c’est qu’au lendemain de de cette forfaiture chez Maître Etokè une clôture était déjà en cours d’édification sans permis de bâtir .
La pègre est dans ses œuvres ! Qui finance un tel déploiement de forces ? De toute évidence, compte tenu de peu de moyens dont disposent les fils Dibonguè Motassi, il y a forcément des forces occultes derrière cette tragédie hautement scandaleuse.

Mais cette fois-ci, la pieuvre ne réussira pas à étendre ses tentacules n’en déplaise au trio infernal composé de Mboutou alias Mboutoukou, de Sieur Essogo alias »Mamie water » – »gros bras » , et Foé le père »fouettard » prétendu garant de la justice dans le département du Wouri sans oublier l’huissier Towa dépourvu de toute probité interprétant les textes de lois à sa guise.
Quant aux paltoquets Dibonguè Motassi, nulle somme reçue pour service rendu, ils sont plutôt à plaindre car ils seront sacrifiés sur l’autel de l’authentique JUSTICE.
Chers confrères, chers collègues, je vous exhorte et vous encourage à faire éclater la vérité face à ces actes iniques devenus mode de gestion dans le Littoral et ailleurs.
Que les forces de sécurité désobéissent à ces actes dépourvus d’éthique.
Que les forces de sécurité renoncent à être des robots, maltraitant leurs concitoyens.
Que les forces de sécurité ne soient pas les responsables d’actes barbares au nom de leur hiérarchie.
Qu’elles fassent valoir leur clause de conscience en respectant leurs frères et sœurs Camerounais.
Nous citoyens comptons sur nos médias locaux pour démêler les eaux boueuses de cet ignoble scandale, perpétré par des hommes convaincus d’être au-dessus des lois de la République. Pensent-ils qu’un jour dépourvus de leurs oripeaux du commandement, ils n’auront plus les protections dont ils bénéficient actuellement. Ces administrateurs ne seraient-ils pas de SIMPLES LAMPISTES ? A SUIVRE…
JOURNALISTES D’INVESTIGATION DÉMASQUEZ CES « BRAQUEURS FONCIERS »
EYOUM NSEME jean- jacques
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