Le MRC est désormais dans le microcosme politique Camerounais une marque déposée et son leader une référence politique et médiatique. Il doit cette prééminence à une ascension fulgurante construite par l’action, l’acharnement, le prosélytisme de ses militants et la conviction populaire qu’il a su fort opportunément nourrir et entretenir.

Le « parti-tontine » sur qui personne hier n’osait parier et pour qui les pronostics politiques ne dressaient qu’un cycle court semble aujourd’hui avoir pris le contrôle monopolistique de la scène politique Camerounaise. Il faut même dire que, dans cette ascension fulgurante, il y a eu comme dépassement des frontières et du cadre politique car les leaders du mouvement sont systématiquement adulés et érigés en vedettes sur la scène publique, le MRC très en avance sur son temps, semble avoir développé une sorte de pop-politique avec une starisation de ses acteurs les plus excellents.

Cette prise de contrôle, fort de propension à très vite renvoyer les partis écrans tels le SDF ruer dans les brancards. S’il faut dire que depuis près de 15 ans le SDF se sentait déjà fortement atteint et gravement abîmé par la corruption, on assiste aujourd’hui avec l’orage politique provoqué par le MRC, à une déliquescence du SDF qui désormais n’est plus qu’un vaisseau fantôme appelé à péricliter.

Réduit à l’agitation et aux balbutiements, le RDPC quant à lui a été contraint aux positions oppositionistes. Désormais commentateur et réactionnaire, c’est à un RDPC complètement vacillant que l’on a à faire aujourd’hui. Contraint à se référer au subterfuges pour exister, au RDPC on ne survi plus que par la critique, les délations et la calomnie acharné du parti tontine et du TONTINARDS en chef. Toute action politique au sein de cet appareil est désormais porté en réaction des positions et des gestes du MRC et de Maurice KAMTO. 

Si on peut faire le constat de ce que, la place qu’occupe le MRC et Maurice KAMTO sur la scène publique et politique nationale est comparable à celle qu’occupe le sable dans le désert, et bien on en vient forcément à dire indubitablement que le MRC a comme pris le pouvoir et que son absence sur la scène politique aujourd’hui donnerait à la politique Camerounaise l’effet d’un parfum sans odeur.

une correspondance de David Wakam