CAMEROUN : LE CALVAIRE DU PEUPLE SAWA Par Muna Sawa

CAMEROUN : LE CALVAIRE DU PEUPLE SAWA Par Muna Sawa

NOUVELLE PRÉDATION À DOUALA  ?

Le site de la maison du parti à Bonanjo ( UNC/RDPC), serait la nouvelle proie des prédateurs fonciers du Sawaland au vu des documents qui circulent dans les réseaux sociaux.

Maison du parti à douala bonanjo

La parcelle de terrain sur laquelle cet édifice est construit n’appartient logiquement plus aux Bellois, mais aux Sawa en général si ces derniers sont capables de revendiquer cette parcelle qui a certainement eu la marque d’utilité publique dans le passé. Si les Bellois, les Sawa en communion doivent montrer leur détermination face aux pontes du régime en dénonçant et en réclamant vigoureusement ce terrain.

 Les Sawa ont déjà plusieurs combats : le camp Lido, la famille Etoke, la famille Djembellè,  Dikolo-Bali- Manoka- Malimba- Bonédalè et sans doute d’autres combats en berne, en sourdine.

 

 

Allons-nous être capables de suivre ? Tout le problème est là. Mes chèr(e)s frères et sœurs se contenter de transmettre ces documents sans aucune explication n’est guère compréhensible

Transférer juste pour transférer- maladie des Kmers- n’a aucun sens mais le transférer en expliquant une problématique aura une autre portée. Le terrain sur lequel a été construite cette maison du parti doit revenir aux Sawa pour besoin d’utilité communautaire si mission terminée pour« l’utilité publique ». Tous les commentaires sont sans objet car inintéressants. Ciblons l’essentiel sans se noyer dans des détails inappropriés !

C’est ma vision de la situation, restons éveillés car les prédateurs ne dorment pas ce qui me fait penser à un verset de la Bible :

Soyez Sobres, Veillez. Votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera

1 Pierre chap. 5 verset 8. Les prédateurs fonciers ne dorment pas mais nous dormons les yeux ouverts.

Que de prédateurs sur les terres Sawa à commencer par les Allemands, ensuite les Français, les Anglais puis les Kmers haut placés (ministres, gouverneurs, préfets, sous-préfets, hommes d’affaires…etc.), les Sawa ont toujours subis les foudres de malfaisants !

Un de nos professeurs d’histoire au lycée Joss, Mr Bolanga, nous disait que :

pour les colons, le jeu consistait à tout prendre sans rien laisser

Et aujourd’hui nous voyons que les prédateurs à tous les niveaux ne laissent rien : les « grands nantis » cherchent les sites les meilleurs pendant que les « petits misérables » s’installent dans les marécages. Ils finiront même aller construire dans les eaux du Wouri, de la Sanaga voire ailleurs.

Le « jour avance » et la léthargie nous empêche de voir clair… La nuit noire risque d’arriver et ce sera trop tard.

Il est vraiment temps de dire comme Néhémie dans la Bible : « Levons-nous et bâtissons ». Nous devons inexorablement nous lever afin de rebâtir notre communauté.

MUNA  SAWA

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