La guerre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun aura du mal à prendre fin. De nombreuses personnes y ont trouvées un moyen pour se faire des sous et sont les premiers adversaires de la paix.
Voici ce qui est arrivé à un Camerounais sur l’axe Yaoundé – Bafoussam. Deux individus à bord de la route font l’auto-stop. Seul à bord de sa voiture, l’homme s’arrête et les deux hommes disent se rendre à Bafoussam. Seul dans sa voiture, il ne voit aucun inconvénient à les prendre, question de faire la causette sur la route.
Quelques kilomètres plus loin au niveau de Bafia, des gendarmes interpellent le véhicule pour ce qui est supposé être un contrôle de routine. Après une fouille au corps, les gendarmes disent avoir découvert sur les deux individus pris sur le chemin des balles de fusils. Ils sont immédiatement accusés d’être des terroristes ambazoniens.
Très vite la situation se tend. Le conducteur du véhicule et ses deux compagnons sont conduits manu-militari dans les locaux du secrétariat d’État à la défense à Yaoundé. Tous les trois sont accusés de terrorisme et les gendarmes demandent au propriétaire de la voiture une somme de 5 millions de francs Cfa pour « laisser passer l’affaire » … Il résistera au chantage et aux intimidations.
Lorsque l’infortuné raconte sa mésaventure, quelle n’est pas sa surprise de constater que plusieurs personnes ont été victimes du même coup. Lui a réussi à ne rien donner comme bakschich mais les autres ont dû payer 5 millions pour « éviter la prison pour terrorisme ».
Il s’agit donc clairement d’un modus operandi bien huilé par des gendarmes pour extorquer de l’argent à d’honnêtes citoyens sous le prétexte qu’ils sont des terroristes ambazoniens.
Avec ça, la fin de la guerre n’est pas pour demain. Elle fait visiblement vivre quelques gendarmes et fonctionnaires ripoux…
Bien sûr on ne leur fera rien et ils continueront leur basse besogne…
Ainsi va la République
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BORIS BERTOLT
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