03292024Headline:

ALERTE / Viagra féminin : femmes non ménopausées

Encore une invention de molécule qui sera vendue très cher et qui causera d’ici 10-15 ans des cancers et autres catastrophes sanitaires qu’ils vont nier alors. C’est une bonne occasion pour revoir (vidéo ci-dessous) ou relire l’excellent livre de Jörg Blech, Les inventeurs de maladies

L’Agence américaine des médicaments (FDA), a donné son accord mardi 18 août à la commercialisation du Flibanserin, le premier « Viagra féminin », du groupe Sprout Pharmaceuticals, destiné aux femmes non ménopausées souffrant d’un manque de désir sexuel.

La FDA, qui a rejeté à deux reprises ce médicament, en 2010 et en2013, a finalement suivi les recommandations formulées en juin d’un comité consultatif d’experts en faveur de sa commercialisation. Les experts avaient voté par dix-huit voix contre six pour autoriser la vente du Flibanserin, à condition que Sprout Pharmaceuticals mette en place des procédures pour s’assurer que les utilisatrices sont pleinement conscientes de ses risques, comme la somnolence, les évanouissements et les chutes de tension artérielle.

L’autorisation de la FDA « fournit aux femmes souffrant d’un faible désir sexuel une option de traitement », a déclaré dans un communiqué la docteure Janet Woodcock, directrice du centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de l’agence.

Etant donné que le Flibanserin, dont le nom commercial est Addyi, peut avoir des effets néfastes graves — surtout s’il est pris avec de l’alcool —, il ne peut être obtenu que sur ordonnance médicale. « Les patientes et les médecins doivent être pleinement conscients des risques liés à ce médicament avant de décider de le prendre », a poursuivi la responsable de la FDA.

Troisième essai

Après un premier refus en 2010, le développeur du Flibanserin, le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim, l’avait vendu à la firme américaine Sprout. Tenant compte des insuffisances relevées par la FDA, Sprout avait présenté une nouvelle demande en 2013, accueillie par un nouveau refus. L’agence avait noté que la faible différence d’efficacité avec le placebo ne justifiait pas les risques encourus.

viagra-femmes

Pour cette troisième tentative, Sprout Pharmaceuticals a présenté de nouvelles données, dont une étude montrant que le médicament n’affectait pas la capacité des femmes à conduire un véhicule.

Selon un des essais cliniques, les femmes sous Flibanserin ont indiqué avoir eu en moyenne 4,4 expériences sexuelles satisfaisantes en un mois, contre 3,7 dans le groupe sous placebo et 2,7 avant le début de l’étude.

« La FDA reconnaît depuis longtemps que des femmes avec une diminution du désir sexuel peuvent souffrir d’angoisse et [devraient pouvoir bénéficier] d’un traitement sûr et efficace, soulignait au mois de juin dans une note Hylton Joffe, directeur du comité consultatif de la FDA. Ce syndrome tombe clairement dans la catégorie des besoins médicaux non satisfaits. »

Molécule découverte accidentellement

Selon plusieurs études médicales, au moins 40 % des femmes non ménopausées présenteraient à différents degrés une hypoactivité sexuelle, qui ne résulte d’aucun problème biologique, psychologique ou d’une interaction de médicaments. Défendant les vertus du Flibanserin, Cindy Whitehead, PDG de Sprout Pharmaceuticals, a déclaré au mois de juin que ce médicament « ne provoque pas une hypersexualité, les femmes ne deviennent pas instantanément dévorées de désir en le prenant ». « Nous cherchons à restaurer une activité sexuelle normale et nous sommes persuadés que l’effet modeste du Flibanserin est significatif », ajoutait-elle.

Le Flibanserin suscite la polémique entre différents groupes féministes, qui s’affrontent à coup de pétitions. L’une d’elles, lancée par le groupe Even the Score, accusait de sexisme la FDA pour avoir rejeté par deux fois l’approbation du Flibanserin, rappelant que le Viagra est commercialisé depuis 1998 pour soigner les dysfonctionnements sexuels masculins. La FDA a vigoureusement rejeté ces accusations.

Parmi les opposantes, la New View Campaign, menée par la psychologue et thérapeute Leonore Tiefer, de l’université de New York, accuse les groupes pharmaceutiques de « médicaliser le sexe » pour gagner de l’argent.

Les propriétés aphrodisiaques de cette molécule ont été découvertes accidentellement alors qu’elle était testée comme un antidépresseur, qui a échoué, à l’instar du Viagra, qui était au départ destiné à être un médicament pour le cœur. Les antidépresseurs sont connus pour réduire l’appétit sexuel pendant les périodes de stress.

What Next?

Recent Articles

Leave a Reply

You must be Logged in to post comment.