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Aeroscopia : le musée de l’aéronautique déploie ses ailes aujourd’hui

Aéronautique
Le musée Aeroscopia a réussi son envol hier soir, devant deux mille invités. Tous les acteurs du projet sont confiants. Ouverture des portes aux visiteurs ce matin.

25 ans après, Jean Pinet, le premier à lancer l’idée d’un musée de l’aéronautique, était aux anges hier soir, après l’inauguration. «C’est un soulagement. On le voyait plus grand, plus grandiose, mais le résultat est très satisfaisant. Dans les années à venir, il y a tout pour l’agrandir». «C’est l’aboutissement de nombreuses années de travail et d’espérance. Cela valait le coup d’attendre» renchérit André Rocaché, de l’Aérothèque. «C’était un projet presque impossible. On l’a réussi, grâce à 25 ans d’efforts de centaines de passionnés. Le site est parfait» sourit Claude Terrazzoni, président de Terre d’Envol, qui fédère dix associations.

«Un musée à part»
Francis Cardete, un des architectes, est confiant : «C’est une première étape. Il y a tout pour une extension. L’aviation, c’est magique. Airbus attire. On peut toucher, rentrer dans les avions».

Même optimisme chez Bernard Keller, maire de Blagnac et commandant de bord du projet : «On renforce la signature identitaire de Toulouse, on dessine l’arbre généalogique d’Airbus, on ouvre une nouvelle vitrine touristique». Pierre Izard, le patron du département, qui «attendait cette soirée depuis 30 ans», opine.

«Nos racines sont là, tout est parti de la Caravelle» confirme Fabrice Brégier. Le président d’Airbus ne doute pas du succès : «Aeroscopia complète la visite de nos usines, qui ont attiré deux millions de visiteurs en 25 ans. C’est l’un des plus beaux musées d’aéronautique au monde, on va l’enrichir en cédant un A 400 M et un A 380». Jean-Luc Moudenc est ravi : «Un musée doit sans cesse s’enrichir et se renouveler. Le tourisme est un gisement économique considérable. Avec la cité de l’Espace, notre carte de visite est unique en Europe».

Pour Martin Malvy, Aeroscopia est un «musée à part» : «Il y en a 75 en Midi-Pyrénées, aucun ne lui ressemble. C’est le seul qui évoque une si longue aventure humaine, loin d’être finie». Pour le préfet Pascal Mailhos, «il va permettre aux jeunes de mieux connaître la culture scientifique et de s’y diriger». Dans le mille. C’est l’un des objectifs de ce nouveau centre d’intérêt XXL de l’agglomération.

Le chiffre : 21,5
Millions d’euros> Investis. Quand l’ensemble du site sera achevé, en mars 2016, Aeroscopia aura coûté 21,5 M€. La ville de Blagnac apporte 8,45 M€, Toulouse métropole 5 M€, Airbus 3,5 M€, la Région 2,68 M€, le Département 1,57 M€, l’Europe 200 000 € et l’Aérothèque 100 000 €.

«Ce joli musée manquait à Toulouse, une véritable terre d’envol. Il va faire rêver bien des gamins et susciter des vocations».

Jean-Noël Guy, pilote de la Patrouille de France, dont une combinaison est exposée.

J.-F Lardy-Gaillot

Ladepeche.fr

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