Le chef du FEP, Julius Malema, a déclaré mercredi que les agriculteurs devraient être en mesure de continuer à travailler leurs terres sans interruption, mais que les parties inutilisées devraient être redistribuées par l’Etat.
 Il répondait aux questions des journalistes en marge du lancement de la campagne de santé publique du parti à l’hôpital Chris Hani Baragwanath de Soweto, suite à sa motion à l’Assemblée nationale mardi.
Le leader du FEP, Julius Malema, devant l’Assemblée nationale après leur proposition de modification de la Constitution autorisant l’expropriation sans compensation. (Jan Gerber, Nouvelles24
« Si vous êtes un agriculteur et que vous avez perdu la propriété de la terre à l’état, alors la partie de la ferme que vous utilisez pour produire ce que vous produisez devrait continuer sans interruption. [Mais] les parties de la ferme qui tournent au ralenti devraient être réaffectées quelqu’un d’autre qui va l’utiliser pour la production », a-t-il dit.
 La majorité des députés de l’Assemblée nationale ont appuyé la motion. La motion a été soutenue par l’ANC, l’IFP, le NFP, l’UDM, l’Agang, l’AIC et l’APC, mais a été rejetée par le DA, Cope et FF Plus.
 S’adressant aux médias mercredi, M. Malema a souligné qu’il n’y avait aucun retour en arrière sur leur appel à l’Etat à posséder toutes les terres dans le pays.

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