03282024Headline:

Qui est le commandant kissamba !

Nous tenons a vous présenter un homme charismatique , un combattant de la première heure . Qui depuis un certain nombre d ‘ année n a pas lu ces lettres, ces appels au peuple, ces mises au point . Qui ne rêve pas d avoir une éducation politique et militante du commandant . Nous l’avions rencontré , nous lui avions posé quelques questions , mais avant cela nous vous présentons le camarade combattant .

RENE, JACQUES, N’GOUO WOUNGLY-MASSAGA alias  » COMMANDANT KISSAMBA  » de son vrai nom.

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N’gouo Woungly Massaga né le 26 Janvier 1936 à Yaoundé, est un homme politique camerounais.

Après des études primaires à Eséka et à Lolodorf, des études secondaires au Collège de Die (Drôme), au Lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, des études supérieures à la Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand, Woungly-Massaga s’inscrit à la Sorbonne en 1960 pour présenter une thèse de Doctorat en Mathématiques.

Il est président de l’Union nationale des étudiants du Kamerun (UNEK) quand il fait l’objet d’un arcmdt 2rêté d’expulsion pris par le premier ministre Michel Debré, à la suite d’une manifestation d’étudiants africains sur les Champs-Élysées après l’assassinat de Patrice Lumumba. Il s’évade de l’ambassade du Ghana à Paris, encerclée par la gendarmerie, avec ses collègues Michel Ndoh et Joseph Etoundi, déguisés en prêtres, jusqu’à Bonn puis Accra. Arrivé au Ghana, il devient secrétaire administratif de l’UPC, principal collaborateur d’Ernest Ouandié qu’il accompagnera aux frontières du Nigeria et du Cameroun, puis secrétaire administratif de la Conférence des Peuples Africains (où il remplace Frantz Fanon), travaillant avec le Ghanéen Kodjo Adison, et le ministre résident de Guinée au Ghana, secrétaire général de la Conférence. Il remplace Ernest Ouandié au comité directeur de cette conférence où siégeait également Ossendé Afana, au titre du secrétariat afro-asiatique du Caire où il représentait l’UPC.

cmdt 3De 1962 à 1965, il est conseiller à la présidence de la République du Ghana auprès de Kwame Nkrumah, collaborateur confidentiel de la direction du parti Action Group du Nigérien Samuel Goomsu Ikoku et collaborateur secret des syndicats nigérians (Gogo Chu Nzeribe) ; collaborateur de Agostinho Neto, président du MPLA (Angola) ; collaborateur confidentiel du groupe d’Ibrahim Abacha pour la lutte armée au Tchad ; collaborateur des conseillers du président Massamba-Débat, (notamment Antoine Maboungou Mbimba) et des syndicats du Congo (Bantou ) ; collaborateur des groupes de Léonard Mitudidi et Thomas Mukwidi pour la lutte armée au Congo-Lumumba.

cmdt 4De 1965 à 1969, collaborateur au Cabinda de Hoji-ya-Henda, fondateur des Fapla (Forces armées de libération de l’Angola) sous le nom de Commandant Gama ; commandant en chef du IIème Front de l’Armée de Libération Nationale du Kamerun (ALNK)(Combats de la Lélé, Combats de Ndongmen dima, de Djoum.. » « Abé éné Ndjoum »…

En 1970, entrée en clandestinité au Sénégal.

En 1972, il lance le courant du Manidem et la formation des cadres pour la reconstruction de l’UPC.

En 1974, il crée le Manidem, puis l’ARPA (Alliance Révolutionnaire des Peuples Africains) dont un des dirigeants sera assassiné aux côtés de Thomas Sankara.

De 1982 à 1990, il est secrétaire général de l’UPC (il sera le dernier Secrétaire Général de l’UPC clandestine et unie).

En 1991, il crée le PSP/UPC (Parti de la solidarité du Peuple). En 1994, il réintègre le PSP/UPC dans l’UPC pour lancer le travail d’organisation d’un congrès unitaire du parti.

En 1996, il est élu secrétaire national aux Affaires politiques de l’UPC au Congrès unitaire du 13 septembre. L’UPC a sombré de nouveau dans la division en 1998 avec quatre branches (UPC/Ntumazah,), (UPC/Kodock pro-gouvernementale), (UPC Hogbe, en concurrence avec Kodock pour un Ministère) et UPC/Manidem continuée par Moukoko et Mack-Kit).

En 2003, nouvelle tentative de Congrès unitaire lancée par Kissamba qui échoue.

De 2008 à 2010, il consacre deux études aux grands défis du continent africain que sont l’intégrisme islamique et les réseaux ésotériques.
Rappelez-vous quand l’on presentait le personnage :

C’est autour des trois axes de l’activité du commandant KISSAMBA (le militant, le combattant, le politique) que nous avons conçu le questionnaire qui lui a été présenté et qui constitue les trois parties de cet ouvrage-entretien.

Le militant, pour nous, correspond à la période pendant laquelle WOUN GLY-MASSAGA s’inscrit dans l’UPC sans en être un fondateur. Son militan tisme lui a permis d’y jouer un rôle politique notable dans le strict respect de. fondamentaux de ce parti élaborés par les pères fondateurs.

Le combattant correspond à la période au cours de laquelle il a pris le, armes pour combattre le régime au pouvoir à Yaoundé, ce qui lui a valu les sur noms de  » commandant KISSAMBA  » ou encore de » commandant GAMA « . Le politique, enfin, c’est cet homme qu’est devenu WOUNGLY-MASSA GA lorsqu’il a atteint les instances dirigeantes du parti UPC et qu’il a voulu par ses idées, infléchir la trajectoire de ce mouvement politique : il a ainsi été : tour à tour, membre du Comité Révolutionnaire, penseur et acteur politique créateur de tendance et de parti politique dans la République du Cameroun C’est la période au cours de laquelle il est entré en conflit avec d’autre. hommes politiques avec qui il s’est disputé le leadership politique a Cameroun.

Ces trois aspects de la personnalité de WOUNGLY-MASSAGA correspon dent également à une certaine chronologie de son activité politique, même si ça et là, le militant, le politique et le combattant peuvent se confondre :

  1. le militari (1950-1962)
  2. le combattant (1962-1970) 
  3. le politique de 1970 à nos jours.

Pour présenter un bouquin de lui en 2004  le Professeur Daniel Abwa (Département de l’Histoire de l’Université de Yaoundé I) (Éditions Minsi DS)  eut a le dire dans le bouquin  « Cameroun : Ma part de vérité ». 2004 Avec le Professeur Daniel Abwa (Département de l’Histoire de l’Université de Yaoundé I) (Éditions Minsi DS).

Publications
• « Réponse à deux questions » brochure publiée par le Bureau du Comité Directeur de l’UPC, début 1960, avant la mort de Moumié et sur directive de ce dernier.
• « Charte de l’UNEK » (Union Nationale des Étudiants du Kamerun) Décembre 1960
• « Charte du 2ème front de l’ALNK » juillet 1967
• « La Révolution au Congo » (Maspero) 1970
• « L’Afrique bloquée : exemple du Cameroun » (Éditions CIML – Suisse) 1972
• « Le Courant du Manidem » (tome 1) 1972
• « Le Courant du Manidem » (tome 2) 1974
• « Problèmes d’organisation de l’UPC et du Manidem » 1978
• « Où va le Cameroun ? » 1984 (Harmattan) Paris.
• « Combat pour la Démocratie » 1994 (Imprimerie St Paul Ydé)
• « Où va l’Afrique ? » 2000 (Éditions Minsi DS)
• « Cameroun : Ma part de vérité ».2004 Avec le Professeur Daniel Abwa (Département de l’Histoire de l’Université de Yaoundé I) (Éditions Minsi DS)
• « Des Stratégies non dites des tribalistes et régionalistes Camerounais » 2008.
• « L’Afrique et l’Intégrisme islamique » 2009.

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