03282024Headline:

LA STÉRILISATION DE L’ÉCONOMIE « ‪‎moyenne » CAMEROUNAISE PAR NOS TECHNOCRATES.

Ces technocrates ou scientifiques du gouvernement, dit-on, docteur en économie, ayant étudié dans les plus prestigieuses universités occidentales. Pour quoi faire ? Pour nous configurer une République Darwinienne ? Où seuls les plus forts/riches peuvent vivre sans crainte au détriment de la masse ? C’est vraiment ‪‎dommage !

Lorsque nous martelons l’obsolescence de notre gouvernement ‪old school à travers leur cacophonie récurrente, ces groupes de Papy constitués de certains « jeunes » premiers, incapables de répondre aux besoins primaires de notre population, nous pouvons comprendre le ras-le-bol du peuple Camerounais.

Je pense que ces caciques et leurs acolytes doivent absolument prendre une retraite imminente, à cause simplement de leur incompétence avérée devenant évidente face à la compétitivité que connait l’humanité de nos jours.

Et lorsque nous décidons d’éclairer l’opinion sur leur magouille qui met la masse en perdition, l’on nous répond avec des lois anti-terroristes, ou des banderoles « ‪abjectes » nonobstant notre incubation sur Facebook. Disent-ils : « Pour déstabiliser un pays » dans lequel nous sommes tous originaires, natifs, et jaloux de sa souveraineté et son progrès. Ainsi, dire ou expliquer la vérité au peuple serait la notion déstabilisatrice ? En tout cas, le peuple est désormais conscient de cette manipulation éhontée. Et nous verrons bien la finalité. Toutefois, nous ne pouvons abandonner, voire reculer devant nos convictions. Trop tard ! Ce temps est absolument révolu !

J’espère tout de même que ceci ne sera pas interprété d’une intimidation quelconque, ou une intention pour un dommage psychologique sur ces responsables, je ne sais !

Bien ! Revenons au vif du sujet, concernant la stérilisation de notre économie locale.

Depuis un certains temps au Cameroun, nous assistons à un sabotage de certains services, voire une asphyxie considérable de l’économie moyenne Camerounaise. Ce, à travers les sociétés de téléphonies mobiles au Cameroun.

QUE SE PASSE T-IL RÉELLEMENT AVEC LES ENTREPRISES DE TELEPHONIES MOBILES AU CAMEROUN ?

Nous remarquons désormais à une confiscation des services dont les Camerounais moyens, jusqu’ici bénéficiaient des avantages de ces transactions sans ambiguïté.

Mais, depuis quelque temps, le gouvernement Camerounais ne cesse de nous asphyxier, voire galvaniser notre économie par les libéralisations des services annexes aux grandes entreprises du pays. Lesquels services bénéficiaient et profitaient aux compatriotes moyennant revenu, pour trouver leur pitance.

Après le ministère de l’énergie, de l’eau, et de la santé qui ont d’une part, autorisé aux entreprises de téléphonies mobiles les payments des factures, et certains services en ligne à partir d’un simple code sur son téléphone, c’est autour du ministère des finances, aujourd’hui mené par le spécialiste des économies, le technocrate de la république, M. ‪‎Alamine_Mey qui vient d’adouber la meule, en autorisant à ces mêmes entreprises de téléphonies mobiles, d’être une plateforme de payment des impôts, voire nos recettes fiscales en ligne, par un simple clique depuis son téléphone portable.

Alors, vous poserez sûrement la question suivante : en quoi cela peut-il gêner ; si les Camerounais paient leur facture ou leur impôt depuis leur mobile ?

‪‎EXPLICATION : Voici pourquoi cela est nauséabond pour notre économie, et l’ensemble de la société civile Camerounaise :

‪‎Les_debrouillards ! 》

Le fait de libéraliser les services de payement en ligne aux entreprises de téléphonies mobiles qui occupent déjà une marge considérable sur le chiffre d’affaire dans nos services quotidiens, est une maladresse inconcevable pour la population à revenu moyen au Cameroun.

Cette population Camerounaise occupe une économie « dite » ‪‎informelle, à l’échelle de 90 % selon plusieurs experts. Car en libéralisant ces licences aux grandes entreprises Camerounaises, cette opportunité pourtant bénéfique à ces enseignes, entraine plutôt une paupérisation galopante pour ces 90 % d’acteurs. Du moins, par la réduction des mouvements ou des déplacements qu’effectuait la population (cible clientèle) pendant ces transactions. Car une économie n’a de valeur florissante qu’à travers la mobilité des citoyens dans un pays comme le nôtre.

Ainsi, lorsqu’un client ou un citoyen décide de payer sa facture ou ses taxes fiscales depuis son numéro de téléphone, il réduit systématiquement l’activité gravitationnelle autour de lui, à travers une économie déjà malade comme la nôtre, en stérilisant une activité réelle (offre et demande). Ce, à partir de ce geste simple dont le téléphone reste le seul outil compatible, pour remplir certaines taches considérables de la société.

L’IMMOBILITÉ DES CITOYENS DANS UN PAYS EN ÉBULITION POUR SON ÉMERGENCE, NE PEUT ÊTRE UN ACTE PALLIATIF POUR CE PROGRÈS. C’EST NUL ! ET SURTOUT RIDICULE LORSQUE NOTRE GOUVERNEMENT A À SON SEIN, LES MEILLEURS TECHNOCRATES (disent-ils).

L’activité sur les échanges, et les services dans un pays dont 90 % de la population reste active dans l’économie informelle, passe simplement entre la mobilité de ces citoyens, sans des intermédiaires opportunistes, qui tirent de plus en plus, certaines économies profitant aux subalternes de notre pays. A savoir :

  • Les Bayam Sellam • Les taximen • Les taximen-moto • Les vendeurs ambulants • Les services similaires ou parallèles.

Comment faire comprendre ces mécanismes pourtant simples à saisir à nos ministres, dont la décision de libéraliser ces licences de la honte aux grandes entreprises est conséquentes à notre économie locale ? Les entreprises auxquelles, le chiffre d’affaire annuel avoisine plus d’un (1) milliard de dollars (500 milliards de f. cfa en 2014). Presque 20% du budget annuel de notre pays.

Étant les entreprises étrangères dont les capitaux sont logés à l’étranger, nous voyons donc l’avantage et les gains que ces entreprises feront en une année seulement dans notre pays, en rapatriant également cet argent dans leur pays d’origine, dû à la convention du Franc CFA signé entre les pays zone CFA et la France. Notamment : « La ‪‎libre transférabilité« . C’est à dire que les bénéfices que font ces entreprises dans nos pays Africains (francophones), peuvent être rapatriés dans leur pays d’origine ou ailleurs, sans aucune justification. Pendant ce temps, nous contribuons à cette mascarade sur notre population sans scrupule. C’est de l’esclavage pur ! Voila un peu ce qui nous arrive, lorsque nous continuons à faire confiance à un tel gouvernement fatigué et obsolète.

Ainsi, étant assis chez vous, ou dans votre bureau, en payant vos services en ligne, vous stérilisez le ‪taximan, le ‪‎bayam_sellam, le vendeur d’eau, ou un service quelconque similaire. Lesquels auraient bénéficié de votre mouvement ou votre déplacement, pour aller payer votre facture dans les lieux conventionnels.

Les services auxquels les populations feraient tourner une activité conséquente, dûment initier par les acteurs de ces différents services. Seulement par votre déplacement. Or, sur ce point, l’Etat a facilité les services de payement des impôts (désormais) à partir de son téléphone mobile, dans les différentes localités de nos villes Camerounaises.

Nous sommes plus de 14 millions d’abonnés au Cameroun. Imaginons que la moitié de notre population, c’est à dire 7 millions aient décidé de payer leur service en ligne. Que feront les taximen qui transportent souvent ces personnes au quotidien ? Ou certains services annexes dépendants de la mobilité de ces personnes pour subvenir à leurs besoins vitaux ? Car les détails dont nous négligeons, même si ce service nous coûte 100 FCFA, nous aurons 700 Millions qui vont être absorbés par un simple clique pour ces entreprises. Ce sont en fait, ces quelques détails qui contribuent à la stabilité de notre pays. Ayant compris le mécanisme de cette économie parallèle, il faut savoir partager les taches et les avantages pour avoir un bon équilibre dans la société.

Il me semble important de souligner ces inconséquences récurrentes que produisent nos responsables politiques aux affaires. Car nous ne devons pas confondre ‪modernité et ‪‎réalité contextuelle !

Faisons attention dans nos régulations. Autrement, nous nous retrouverons bientôt dans l’impasse. Car lorsque le peuple en marre, il renonce à l’asservissement, dont la révolte/changement reste la seule alternative.

 

HEUREUSEMENT QUE 2018 EST DÉJÀ LÀ !

TIC TAC TIC TAC TIC TAC…

SIDICK NSANGOU : REVOLUTIONNAIRE – PANAFRICANISTE.

SIDICK NSANGOU : REVOLUTIONNAIRE – PANAFRICANISTE.

 

 

 

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