03282024Headline:

Cameroun: évacuation d’urgence du Français Jean-Emmanuel Foumbi en France

joel engo

 

par joel didier ENGO

Les responsables de la branche camerounaise de SOS Racisme annoncent la levée d’écrou mardi 18 février du Français Jean-Emannuel Foumbi, en vue de son évacuation pour raisons humanitaires en France.

foumbi                               JEAN-EMMANUEL FOUMBI DU TEMPS DE SA SPLENDEUR

C’est l’occasion de remercier toutes les personnes tant françaises que  camerounaises, qui ont intercédées en faveur d’un père de famille véritablement en danger de mort .

Juste peut-on souhaiter que M. Foumbi recouvre sa santé dans un centre de soins plus à même de soigner sa pathologie en France.

 La rédaction du journal profite  justement pour remercier : Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)    http://www.cl2p.org

quelques photos du génie jean emanuel jean-emmanuel-foumbi

AU FAITE  POURQUOI EN SOMMES NOUS Là : autantledire avec la météo

Incarcéré à la prison centrale de New Bell pour une affaire déjà jugée en France et dont il a eu gain de cause, Jean Emmanuel Foumbi est actuellement paralysé d’un côté. En danger et clamant à tout vent son innocence, le Français d’origine camerounaise a fait appel au lobby de SOS Racisme et de son démembrement au Cameroun.

Va-t-on encore assister à une crispation des relations entre le Cameroun et la France résultant d’actes isolés de certains camerounais utilisant les sceaux de l’Etat pour des règlements de comptes personnels ? Comment une affaire commerciale opposant Monsieur Foumbi Emmanuel à KENGOUM a pu devenir pénale avec la mise en branle des lobbies ?

Selon les avocats de Monsieur Foumbi Emmanuel, même s’il s’avère par la suite que leur client soit coupable des faits d’escroquerie, l’acte qui s’est posée en France ne pourrait être jugée au Cameroun car les juridictions n’étant compétentes en l’état. En poursuivant, Me Tjouen Alexandre va ajouter que cette même affaire a été introduite en France au tribunal de Bobigny avant d’être requalifiée et renvoyée à Paris pour statuer au civil car étant une affaire commerciale opposant des actionnaires. Affaire qui aujourd’hui a déjà donné son verdict parce que Monsieur KENGOUM le plaignant n’a plus voulu se présenter à l’audience et pire encore a réussi à incarcérer pour la même affaire au Cameroun Monsieur Foumbi Emmanuel alors que celui-ci était arrivé au Cameroun dans le cadre de la signature d’une convention de partenariat entre sa société HOPE Finance et le Minepat qui représentait le Cameroun.

LES FAITS TELS QUE NOUS LES CONNAISSONS

A la genèse de cette « macabre » affaire qui pourrait causer la mort en détention d’un français d’origine camerounaise comme en n’en voit à la pelle, se trouve une souscription de parts dans une société.
En effet, selon l’accusé et le détenu Jean Emmanuel Foumbi, expert en ingénierie intellectuelle : « Hope Finance est une société de droit français ayant plusieurs actionnaires. » Comme toute société, les souscripteurs devaient logiquement se faire rétribuer les plus values au cas où des bénéfices étaient faits dans le cadre des activités de la société. Mais hélas ! Certains actionnaires las d’attendre et devant des pressions venant d’ailleurs ont demandé à se faire rembourser. La société HOPE Finance engagé dans un projet avec le gouvernement camerounais qui était alors en plein aboutissement laissera trainer les choses, enclenchant au passage un procès ouvert au tribunal de Bobigny en France pour escroquerie. Le plaignant, un certain KENGOUM reprochait au PDG du Groupe HOPE Finance de l’avoir abusé.
D’après les conseils de Jean Emmanuel Foumi, en l’occurrence Me Tjouen et Tchoumi, qui estime que les juridictions camerounaises ne sont pas compétentes pour statuer dans cette affaire, ils estiment par contre qu’il y a prescription car la souscription s’étant faite en début 2009 alors que cette affaire a vu son déclenchement en Décembre 2012 soit plus de 3 ans qui représente le délai légal pour ester en justice si l’on a été abusé ; n’en demeure pas moins qu’après plusieurs mois de procédure, l’affaire qualifiée par cette juridiction de commerciale donc civile sera renvoyée à Paris au tribunal de commerce. Le plaignant KENGOUM voyant la bataille perdue de ce côté va revenir se refugier au Cameroun car très au courant de la progression du dossier de partenariat que devait dans les prochains mois signer la société Hope Finance avec l’Etat du Cameroun via le Minepat.
Un guet-apens sera tendu à Jean Emmanuel Foumbi officiellement invité par le gouvernement camerounais pour signer et présenter le projet Devhope.com à un panel très important de personnalités venus nombreux découvrir ce produit révolutionnaire qui devait permettre à notre pays d’engranger près de 3000 milliards Fcfa par un mécanisme connu mondialement et sans s’endetter. L’expert en ingénierie intellectuelle avait alors frappé un grand coup.

Voulant rentrer en France où il s’est régulièrement présenté au tribunal dans le cadre de ce procès d’avec M. KENGOUM, Jean Emmanuel Foumbi à la surprise générale sera cueillit à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen puis manu militari ramené du côté de Douala pour se faire signifier des chefs d’inculpation pour escroquerie aggravée et j’en passe. Une plainte avait alors été déposée au Cameroun pas M. KENGOUM contre Jean Emmanuel Foumbi PDG de HOPE Finance Cameroun.

La succursale camerounaise, selon son PDG n’ayant directement aucun lien avec celle de France ne pouvait constituer le socle d’une accusation car étant à la base nouvelle et sans endettement. Mais comme dans une république bananière comme le répète toujours sur des plateaux M. Germain Onana, acteur de société civile, au Cameroun la loi peut être torpillé sans que certains individus fussent-ils juges ne soient le moindre inquiétés.
Le juge KIAM, 1er juge au tribunal de grande instance de Douala-Bonanjo, malgré les plaidoiries musclées des avocats de Jean Emmanuel Foumbi, condamnera l’accusé à 18 mois de prison.

Comme dans l’affaire Atangana Michel Thierry, un parfum de rouleau compresseur se fera alors sentir dans l’atmosphère car l’enchainement d’un certain nombre d’actes posés par plusieurs acteurs de celle-ci posent des questionnements.

Truanderie pour salir l’image du Cameroun

Comment comprendre qu’après plusieurs mois de détention et des comparutions physiques de Jean Emmanuel Foumbi qui a vu sa situation sanitaire s’empirer, le juge KIAM et le Ministère public soutenus dans leur démarche par le Super intendant de la prison centrale de New-bell avouent aujourd’hui que l’accusé à refuser de se présenter au procès raison pour laquelle il faut le condamner faute de pouvoir continuer la cross-examination où l’affaire s’est butée ?
Est-ce que le Cameroun n’a pas ratifié la déclaration universelle des    droits de l’homme qui stipule en son article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture (….) ou aux actes dégradants ». Ou encore les articles 6 et 24 : « Tout détenu doit se faire fournir un examen médical approprié …. » ? Rien de tout ceci n’a été entrepris par le tribunal qui s’est plutôt évertué à poursuivre une affaire où l’accusé était dans l’impossibilité de se présenter et de se défendre devant le tribunal car souffrant d’une maladie rare inconnue par la science et ayant eu son déclenchement en France où des soins avaient commencés à lui être prodigués.
Jean Emmanuel Foumbi qui verra son état de santé s’empirer par des conditions de détention difficile au Cameroun, vit aujourd’hui grâce à des drogues qui le font dormir toute la journée pour ne se lever que tard dans l’après-midi. Avec un côté du corps paralysé, des escarres ont commencées à sortir de ce corps déjà meurtrie. Comment pouvait-il donc continuer à se présenter au tribunal alors qu’il est dans l’incapacité de se déplacer ? Selon Me Tjouen Alexandre Dieudonné, tous les arguments juridiques ont été apportés au tribunal pour que des mesures soient prises afin de soigner d’abord son client avant de continuer cette affaire y compris un rapport d’expertise fourni par l’hôpital général de Douala où plusieurs signataires éminents de la médecine au Cameroun sont unanimes sur le fait qu’il est plus qu’urgent d’évacuer Jean Emmanuel Foumbi car le Cameroun ne possédant pas de plateau technique nécessaire pour cette maladie jusqu’ici inconnue. Mais à sa grande surprise, les décisions prises par le juge KIAM sont à tomber à la renverse parce que ce dernier, hormis le fait qu’il balaiera ce rapport d’un revers de la main le jugeant complaisant selon lui alors que signés unanimement par au moins 10 experts médicaux, il poussera le comble du ridicule en condamnant l’accusé alors que la cross-examination n’était pas terminé. Pire encore, le juge KIAM va exiger dans son verdict que la somme de 65 millions Fcfa demandées par le plaignant soit restituée mais ajoutera 10 millions de Fcfa de frais de procédure et 18 mois d’emprisonnement ferme.
« 10 millions Fcfa de frais de procédure » ! De l’inédit dans le Monde et au Cameroun, subodorant une présomption de calculs sibyllins d’enrichissement illicite.

Comble du comble, le juge KIAM sera encore saisi par la chancellerie pour une autre affaire concernant encore Jean Emmanuel Foumbi et HOPE Finance dans laquelle Kameni Idriss Carlos et Patrick Mboma Ndem se plaignait d’avoir été également escroqués. Les conseils de se dernier ayant manœuvrés pour sa récusation après avoir rapporté tous les autres faits de la précédente affaire ont été surpris par la rapidité de la procédure qui aboutira après 11 jours, à compter du début de l’ouverture de l’audience jusqu’à la condamnation de Jean Emmanuel Foumbi à 24 mois supplémentaire de prison. Quel acharnement !
Les masques tombent
Aujourd’hui, si le Président de la commission des droits de l’homme et des libertés Chemunta Banda Divine a adressé un rapport au Chef de l’Etat, n’en demeure pas moins que quelques noms de responsables au plus haut niveau de l’Etat sont cités dans cette « cabale » à peine voilée. Il s’agit du Ministre Nganou Djoumessi Emmanuel, Ministre de l’économie, de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat) et le Ministre Laurent Marie Esso en charge de la justice (Minjustice).
Ces deux principaux acteurs, selon des sources manœuvrent avec leurs réseaux en haut lieu pour que cette affaire ne parvienne au Chef de l’Etat de façon claire. Mais pour clairement identifier les rôles, il est à noter qu’Emmanuel Nganou Djoumesi qui a réceptionné les activités du Groupe HOPE représenté par Jean Emmanuel Foumbi après le départ de Louis Paul Motaze qui avait trouvé celles-ci très bénéfiques pour le Cameroun (l’entreprise étant jusqu’à présent un partenaire technique sous contrat avec l’Etat du Cameroun dans les domaines de l’innovation technologique et autres), a voulu par des stratagèmes peu orthodoxes tenter de déposséder le PDG de HOPE le projet Devhope.com. après l’incarcération du PDG de Hope Finance, le Minepat enverra des émissaires en prison pour négocier la cession du produit Devhope.com alors que très conscient de la difficulté de la mise en œuvre de cette propriété intellectuelle.

D’après le cahier de charges de HOPE Finance, il est à préciser que l’entreprise devait par des mécanismes connus permettre au Cameroun une mobilisation de ressources non génératrices d’endettement pour les projets de la stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).
Aujourd’hui coincé dans un des quartiers de la prison centrale de New Bell à cause d’une prétendue affaire d’escroquerie perpétrée en terre française l’opposant à l’ancien international Camerounais Patrick Mboma Ndem, Idriss Carlos Kameni et KENGOUM, Jean Emmanuel Foumbi ayant eu gain de cause en France a subi la règle des réseaux et du rouleau compresseur mis en œuvre selon quelques indiscrétions par la tante de Patrick Mboma par ailleurs Secrétaire du Garde des Sceaux, Le Ministre Laurent Marie Esso.

              En définitive, plusieurs incongruités entourent cette affaire. Les faits s’étant passés en France avec un verdict définitif car les tribunaux de ce côté n’ayant donné aucune suite à la plainte de KENGOUM car n’ayant pas voulu poursuivre le « combat » de ce côté. Mais contre toute attente, pour les mêmes faits Jean Emmanuel Foumbi est encore incarcéré au Cameroun alors que ceux-ci n’ont pas respecté la « déontologie juridique » nécessaire. Où va-t-on si même les maillons supposées rendre la justice, comme l’indique son sigle qui est représenté par une balance, s’aventurent dans un dilatoire suspect et subodorant un intérêt dans la diligence d’une affaire aussi simple pour des profanes de droit qui se basent uniquement sur le fait qu’on ne pourrait juger une affaire que sur le lieu où le crime ou l’acte a été posé.
Après Michel Thierry Atangana qui a bénéficié de l’hospitalité d’une cellule exiguë au SED devenu par la force de la revendication d’une séquestration arbitraire prison secondaire après un décret signé du Chef de l’Etat, Lydienne Eyoum qui bénéficie déjà une attention particulière du pouvoir de Paris qui au travers de ses arcanes notamment le Senat à qui le dossier a été présenté, devra dans les prochains jours engager une autre bataille d’intérêt, voici encore l’affaire Jean Emmanuel Foumbi. Celle-ci qui risque ébranler davantage le Ministre Nganou Djoumessi Emmanuel, affidés et plusieurs autres pontes du régime se révèle comme étant une boîte à pandore qui voudrait être à tous les prix cachée pour éviter de dévoiler son contenu macabre. Le Ministre Henri Engoulou est mort en détention après Boto A Ngon ancien PCA du Crédit Foncier. Certaines informations qui parleraient de négligence médicale attribuent-t-ils ces morts aux autorités camerounaises ? Le Cameroun qui a ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme et qui stipule en ses articles 6 et 24 que « tout détenu doit se faire fournir un examen médical approprié », va-t-il encore s’embourber ou accepter que son image soit salit à l’international alors que ces actes isolés pourraient être collé sur des personnes précises sans engager la République.
Après la libération même sous surveillance de Pierre Désiré Engo suite à une autre procédure judiciaire ouverte contre lui au Tribunal criminel spécial, l’on s’achemine vers un réel revirement de situation au Cameroun où les bourreaux d’avant voient à présent leurs victimes renaitre. Débandade des uns à l’horizon ou préparation d’un autre front où les rebus d’hier possédant désormais des atouts de leurs côtés vont batailler ? La réalité dépassant désormais l’analyse simple d’un esprit naïf, pourrait aboutir à plusieurs surprises dans les prochains jours

source : la météo

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